Avec un shoot à 3-pts de Duncan Robinson et une remise en jeu ratée de Mike Conley dans les dernières secondes, le Heat s’est offert une balle de match face aux Wolves. C’est Bam Adebayo qui a ce dernier shoot, derrière l’arc, face à Julius Randle. L’intérieur a totalement manqué sa tentative car, d’après son coach, il y avait faute sur lui…
« Cette action ne s’est pas déroulée comme on le voulait mais, ceci étant dit, il y a faute sur Bam », assure Erik Spoelstra. « Je ne veux pas être sanctionné par la ligue. Merci de ne pas me mettre une amende, je ne fais pas d’histoires là, je suis en total contrôle. N’importe quel moment d’un match, c’est une faute. Il est touché, il y a faute. Si c’est en premier quart-temps, c’est faute. »
En revoyant les images, cela semble pourtant moins catégorique que le coach floridien ne le dit. Qu’en pense le principal intéressé, qui a parlé avec les arbitres après cette action ? « Je ne sais pas. J’étais trop occupé sur mon shoot », répond le double champion olympique du Heat.
Erik Spoelstra conscient de dire « la même chose après chaque match »
L’essentiel est ailleurs : c’est une deuxième défaite de suite pour Miami et la troisième en quatre rencontres. Avec 5.5 victoires de retard sur la sixième place des Pistons, la qualification directe pour les playoffs semble désormais compromise. Mais la confiance demeure car les récentes défaites furent très courtes.
« On n’est pas loin encore une fois et on va réussir à s’en sortir à un moment ou un autre », annonce Bam Adebayo, qui insiste aussi sur les changements constants de cinq majeur ces derniers jours, la faute aux absences. « Il nous manque des joueurs, on cherche des solutions avec le groupe. On a encore confiance : il suffit d’imaginer ce qu’on pourrait faire quand on sera au complet. »
Comme son joueur, Erik Spoelstra ne baisse pas les bras et pense que les efforts effectués par son groupe, malgré les défaites et le sentiment que la franchise patine cette saison, finiront par payer.
« Même après ce mauvais résultat, j’espère que la « Heat Nation » et les fans peuvent apprécier à quel point les gars se battent », réclame ainsi le coach. « On ne va pas bouger, on va faire ce qu’il faut. Je sais qu’on donne l’impression de dire la même chose après chaque match, mais ces expériences vont nous endurcir, nous fortifier jusqu’à ce qu’on réussisse à s’en sortir. Ce vestiaire le mérite. »