Clin d’oeil de l’histoire, c’est sur le parquet des Lakers, là où il a débuté sa carrière comme rookie, que Doug Christie a débuté sa carrière comme entraineur. Successeur de Mike Brown sur le banc des Kings, l’ancien arrière n’a pas réussi à trouver la solution pour empêcher ses joueurs de subir une 6e défaite d’affilée. Même malade, Domantas Sabonis voulait être là pour cette première, et il a rejoint LA par ses propres moyens.
« Je suis arrivé ici et je suis entré directement sur le terrain », révèle Sabonis. « Nous sommes tous concentrés sur la victoire. Mais nous savons que nous n’avons pas donné le meilleur de nous-mêmes. Et nous devons faire mieux. Moi, en tant que leader de l’équipe, je dois m’assurer que c’est le cas. Nous devons gagner un maximum de matches ».
Une ultime discussion
Autre leader de l’équipe, De’Aaron Fox a vu les projecteurs braqués sur lui depuis 48 heures. Pourquoi ? Parce que le renvoi de Brown est intervenu après sa longue tirade contre Fox, coupable d’une faute idiote, mais décisive dans la défaite face aux Pistons. Le lendemain, on a vu Brown discuter longuement avec Fox à l’entraînement. Quelques minutes plus tard, au sortir de la séance, les dirigeants décidaient de couper leur coach !
« Nous parlions de choses qui s’étaient passées pendant le match, et de ce que nous pourrions faire en fin de match », raconte Fox à propos de cet échange. « Je ne savais pas que cette petite discussion – qui était tout à fait classique – serait la dernière avec lui comme coach ».
« L’avantage d’être un joueur ou un entraîneur en NBA, c’est que ces choses peuvent arriver, mais ces contrats sont garantis »
Comme il venait de mettre la pression sur ses dirigeants, et qu’il venait d’essuyer un gros savon de la part de son coach, se sent-il responsable de son départ ? « J’ai été surpris, et je l’ai appris une minute avant tout le monde », répond le meneur All-Star. « Est-ce que je ressens une pression ou une culpabilité ? Nous avons tous conscience du travail que nous avons à faire, et on peut être échangé à tout moment. Libéré. Coupé. Viré. Quelle que soit la situation. Je n’utiliserais pas le mot ‘culpabilité’, mais c’est la nature même de notre travail. »
Ce qui déçoit Fox, c’est que la prolongation de Mike Brown, pendant l’été, était un signe de continuité, et la franchise en avait bien besoin. En revanche, il ne s’inquiète pas de l’avenir de son désormais ancien entraîneur… « Il est évident qu’en signant sa prolongation cet été, nous avions l’impression que nous serions ensemble bien plus longtemps, mais c’est la décision qu’ils ont prise. Mais au final, il est toujours payé. L’avantage d’être un joueur ou un entraîneur en NBA, c’est que ces choses peuvent arriver, mais ces contrats sont garantis. »