Un retour ambivalent pour JB Bickerstaff à Cleveland

Le hasard du calendrier a permis à JB Bickerstaff de rapidement retrouver Cleveland, où il a officié comme « head coach » de 2020 à 2024. Remercié après les derniers playoffs, et remplacé par Kenny Atkinson, le nouveau coach des Pistons ne savait pas vraiment à quel accueil s’attendre de la part de ses anciens fans dans l’Ohio…

« Qui sait ? » s’amusait-il ainsi en amont de la rencontre. « Durant mon temps là-bas, les réactions furent mitigées. Donc je pourrais être hué, mais je pourrais aussi être applaudi. Qui sait ? »

Et le fils de Bernie Bickerstaff avait raison, car lorsque les Cavaliers l’ont salué dans le premier quart-temps, le public de la Rocket Mortgage FieldHouse a mélangé les huées et les applaudissements.

Fier de son travail aux Cavs

Mains dans les poches, JB Bickerstaff n’a pas réagi, assurant que ce retour ne le touchait pas particulièrement.

« Je n’ai absolument rien senti » assurait-il d’ailleurs, en réponse à une question sur ses sentiments. « Je n’ai pas reconnu les couloirs donc j’essayais simplement de savoir où je devais aller. Mais c’est tout. »

Critiqué pour ses choix tactiques tout au long de son mandat à Cleveland, malgré les progrès de l’équipe, qu’il avait récupérée au fond du trou suite au passage raté de John Beilein, JB Bickerstaff tenait à éviter tout investissement émotionnel pour ce retour dans l’Ohio. Et tout de même défendre son bilan (170 victoires – 159 défaites).

« Nous avons fait du bon travail, depuis le début, lorsque notre staff a pris ce groupe, jusqu’à la fin. Dans n’importe quelle reconstruction, si vous pouviez demander cela, tous les GM de cette ligue, tous les propriétaires de cette ligue, tous les joueurs de cette ligue signeraient. Nous nous sommes améliorés chaque année. Chaque année, nous sommes allés plus loin, nous avons donc fait le travail qui nous était demandé et j’en suis fier. »