Après cinq heures de réunion à Dallas, les propriétaires ont décidé de ne pas voter le lock-out.
Qu’est-ce que cela signifie ?
En fait, mardi, le camp des propriétaires, soutenu par la NBA, avait trois options :
– voter le préavis de lock-out avec un conflit qui débuterait le 1er juillet à minuit,
– repousser la date butoir,
– accepter une ultime réunion.
C’est la dernière solution qui a été choisie, et c’est David Stern qui a insisté.
« Nous avons encore le temps de trouver un accord » assure le patron de la NBA.
Méthode Coué ou pas, le syndicat des joueurs et les propriétaires vont donc se réunir jeudi. Quelques heures avant cette fameuse date butoir du 1er juillet.
Habilement, Stern renvoie la balle dans le camp des joueurs sur la date de ce dernier rassemblement.
« Mardi dernier, nous avions dit que nous pouvions nous voir tout le week-end s’il le fallait. Les joueurs nous ont dit qu’ils préféraient attendre la réunion des propriétaires. Et ce sont eux qui ont proposé jeudi »
Pour Billy Hunter, le puissant dirigeant du syndicat des joueurs, il est encore possible de repousser la date du lock-out, à défaut de trouver un accord dès jeudi.
« Si les deux camps font preuve de bonne volonté et d’une réelle envie de s’entendre, la date butoir peut être modifiée. En revanche, s’il n’y a aucun progrès de fait, la NBA imposera un lock-out. »
Et selon certaines sources proches des deux camps, le conflit pourrait être plus dur qu’en 1998.