Les Spurs ne veulent prendre aucun risque. Avant d’entamer leur marathon de saison régulière et ses 82 matchs, la franchise texane a, de nouveau, ménagé Victor Wembanyama (17 minutes) lors de la courte défaite à Miami (120-117). « [Sa restriction de temps de jeu] est une mesure de précaution car il a reçu quelques petits coups récemment », se justifie Gregg Popovich.
Entré en jeu uniquement en première mi-temps avant d’aller faire une séance de musculation post-match et divers soins, l’intérieur français n’a pas vraiment eu le temps de se montrer, terminant à 8 points à 3/6 aux tirs dont 1/4 derrière l’arc, 7 rebonds et 3 passes. Avec seulement deux apparitions en quatre sorties, Victor Wembanyama semble s’en accommoder, affirmant « [faire] confiance au staff », tout en rappelant « l’importance d’avoir des minutes de qualité en présaison » et se disant « prêt à se concentrer là-dessus ».
Victor Wembanyama veut devenir un meilleur playmaker
Après une saison 2023/24 conclue à l’avant-dernière place de la conférence Ouest (22 victoires – 60 défaites), les Spurs l’ont martelé maintes et maintes fois depuis la reprise : ils visent les playoffs, à défaut le play-in.
« Même si nous sommes encore en rodage, j’ai l’impression qu’en tant qu’équipe, et donc aussi individuellement, nous avons beaucoup plus de contrôle sur l’aspect tactique et technique du jeu », estime ainsi Wemby, « vraiment confiant pour cette saison », rappelant qu’un exercice 2024/25 réussit serait « une année où [les Spurs] ne perdront pas de temps à faire les erreurs [qu’ils] ont commises l’an dernier ».
Élu rookie de l’année à l’unanimité après une saison pleine individuellement (21.4 points, 10.6 rebonds, 3.9 passes, 3.6 contres et 1.2 interception, le tout en 71 matchs), Wemby espère devenir un meilleur playmaker cette saison. En ce sens, il estime que faire plus de quatre passes par match « serait une bonne marque d’amélioration ».
« Je dois faciliter le jeu de mes coéquipiers », poursuit-il. « Nous sommes en train de construire cette connexion mais ça prend encore un peu de temps ».
De notre correspondant à San Antonio (États-Unis).