On parle beaucoup de Joel Embiid, Kawhi Leonard ou encore Paul George, mais Khris Middleton est aussi un habitué de l’infirmerie. Sur les deux dernières saisons, l’ailier des Bucks n’a disputé que 76 matches. Ce n’est même pas une saison complète, et ça fait cinq ans qu’il n’a pas dépassé la barre des 70 rencontres sur une saison. Voilà pourquoi sa priorité est de jouer, et de beaucoup jouer.
« Une saison réussie, c’est une saison aux alentours des 82 matches » lance-t-il à The Athletic. « Il faut avoir conscience qu’il peut y avoir quelques matches où on ne peut pas jouer à cause d’une béquille sur la cuisse ou quelque chose comme une mauvaise entorse à la cheville. Pour ce genre de choses, on manque un ou deux matches. Mais il n’est pas question de ne jouer que 60 matches. En dessous de 70 ou 75 matches, non, je ne considère pas que c’est une saison réussie pour moi. »
« Au mauvais endroit, au mauvais moment »
À 33 ans, et alors qu’il dispose d’une « player option » à la fin de la saison, Middleton veut prouver qu’il n’est pas fini, et qu’il est capable même de revenir à son meilleur niveau.
« Lorsqu’on dit que l’on est sujet aux blessures, cela dépend de la façon dont on prend soin de son corps », poursuit Khris Middleton. « Et je suis très fier d’avoir pris soin de mon corps depuis le premier jour ici. Donc, non, je ne pense pas du tout être sujet aux blessures. J’ai juste eu des incidents malheureux qui se sont produits sur le terrain, ce qui est le genre de choses qui arrive au mauvais endroit et au mauvais moment. »
Un problème d’adaptation la saison passée
Opéré des deux chevilles cet été, Khris Middleton n’est toujours pas autorisé à rejouer, et il a eu le temps de se pencher sur les problèmes des Bucks la saison passée. Eliminé au premier tour des playoffs par les Pacers, Milwaukee a mal digéré l’arrivée de Damian Lillard, et les deux changements de coach.
« L’année dernière, nous avons rencontré des problèmes avec des gars qui essayaient de courir au même endroit parce que c’est ce à quoi ils sont habitués. Et cela arrive. C’est naturel. C’est dans la nature humaine. Cette année, nous devons prendre de bonnes habitudes sur le fait qu’il y a cinq places à occuper pour que tout fonctionne naturellement autour de nous et que les gars aient de l’espace pour agir et faire ce qu’ils ont à faire. »
LEXIQUE |
Player option : possibilité pour un joueur d’activer (ou non) la dernière année de son contrat, afin de terminer son bail ou de devenir « free agent » avec un an d’avance.