À deux doigts de sortir les « Avengers » de Team USA en demi-finale des Jeux Olympiques de Paris, d’où la Serbie est tout de même repartie avec une médaille de bronze, Svetislav Pesic est pour l’instant en repos forcé.
D’ailleurs, même s’il a répété quitter son poste de sélectionneur, la volonté des joueurs pour qu’il reste, et son discours parfois contradictoire laissent penser qu’il pourrait rempiler. À condition que la fédération le veuille…
« Je ne me projette pour l’instant dans aucun rôle. Tout dépend des offres que je peux recevoir. Et pour l’instant, je n’en ai aucune, de la part de la fédération ou d’ailleurs », a-t-il déclaré hier lors d’un séminaire à Belgrade. « Je le répète, je n’ai reçu d’offres de personne, et mon contrat avec la fédération serbe expire dans quelques jours ».
Pas de poste disponible pour le moment
C’est aussi que Predrag Danilovic a démissionné de la présidence de la fédération serbe et qu’il n’a pour l’instant pas de successeur désigné. D’ailleurs, Svetislav Pesic a démenti lui-même briguer la tête de la présidence.
Même à 75 ans, il veut ainsi continuer de coacher et penser sans doute pouvoir rebondir rapidement au regard de son expérience, lui qui a entraîné en Bosnie-Herzégovine, en Allemagne, en Espagne, en Italie ou en Russie. Mais pour l’instant, c’est toujours le calme plat. Les grandes sélections européennes ont déjà trouvé leurs remplaçants, comme l’Allemagne, avec qui Svestislav Pesic a été champion d’Europe en 1993, où Gordon Herbert a également fait ses adieux, remplacé par Alex Mumbru. Pour ce qui est du marché des clubs, à cette époque de la saison, il ne reste plus de postes à pourvoir pour un rôle d’entraîneur principal.
« Je vais citer l’un de mes acteurs préférés, le regretté Milan Lane Gutovic : si je reçois une proposition, on en parlera », a-t-il ainsi conclu.