Il n’aura pas l’occasion de briller sur la plus grande des scènes internationales cette année. Un an après son show individuel avec la Jordanie lors de la Coupe du monde, Rondae Hollis-Jefferson refait tout de même parler de lui.
Sur les réseaux sociaux, dans une publication qui n’est plus accessible, mais repérée par Basketnews, il s’est exprimé longuement sur son envie de retourner en NBA.
Ne pas se laisser discréditer
« Je ne peux pas rester les bras croisés et laisser les gens discréditer tout le travail que j’ai accompli. Mentalement, physiquement et techniquement. Mon jeu a évolué à bien des égards, tout en conservant les outils qui m’ont permis d’atteindre la NBA. Je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas une chance ? », se demande-t-il.
On rappelle que le joueur de 29 ans a été drafté par les Blazers en 2015, à la 23e position. Durant ses quatre premières saisons dans la Grande Ligue, chez les Nets, il s’est notamment distingué avec une saison (2017/18) à 14 points et 7 rebonds de moyenne.
Le gaucher a par la suite navigué entre les Raptors et les Blazers sans se stabiliser. Depuis son dernier match NBA disputé en juin 2021, « RHJ » est retombé dans l’anonymat des championnats mineurs étrangers.
Jusqu’à ce passage remarqué à la Coupe du monde où, avec des airs rappelant Kobe Bryant, où il a tourné à près de 24 points de moyenne, sans éviter à sa formation, qui l’avait naturalisé, la dernière place de la compétition.
Des erreurs de jeunesse
« D’accord, j’ai fait des erreurs à 24 ans que je ne ferais pas à 30 ans. Mais c’est la vie, on apprend de ces erreurs. Je ne demande rien d’autre qu’une chance. Merde, je dormirai dans le gymnase », poursuit le gaucher, dans une prise de parole encouragée par Isaiah Thomas, lui-même en quête presque désespérée d’une nouvelle aventure.
Rondae Hollis-Jefferson estime qu’on ne peut pas uniquement pointer du doigt sa déficience d’adresse extérieure. « Dans presque toutes les équipes, il y a trois ou quatre joueurs qui ne peuvent pas tirer en dehors de la raquette », assure l’ailier, qui a tourné à 21% à 3-points en NBA.
Regrettant de devoir voyager « dans le monde entier » pour jouer, il réclame de la stabilité pour sa famille et lui. Et dit connaître des acteurs de la ligue ayant « une haute opinion » de lui et sachant qu’il ferait « tout ce qu’il faut pour gagner et tout ce qu’il faut pour les aider d’une manière ou d’une autre ».
La bouteille à la mer est lancée…