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Giannis Antetokounmpo a rêvé de la sélection grâce à… « Baby Shaq »

Grèce – Giannis Antetokounmpo avait été marqué par les performances de Sofoklis Schortsanitis sur la scène internationale à l’époque.

Giannis Antetokounmpo Vasilis Spanoulis avait la qualification au bout des doigts. Mais le tir de l’arrière grec a fini un peu court, et l’Argentine du fantastique Manu Ginobili, à l’issue d’un thriller mémorable, pouvait avancer au tour suivant. En demi-finale olympique où les quasi-intouchables Américains les attendaient.

La Grèce n’a plus participé aux Jeux olympiques depuis sa 5e place obtenue à Pékin, en 2008. Cette année-là, un certain Giannis Antetokounmpo n’était encore qu’un adolescent qui avait plus la tête à ses conditions de vie qu’au basket. « Je ne jouais même pas au basket à l’époque », se souvient le Grec, dans une interview reprise par BasketNews.

La superstar des Bucks admet que ce souvenir olympique ne l’a pas motivé à se mettre à pratiquer. Mais plutôt les performances d’un joueur de la sélection nationale : Sofoklis Schortsanitis.

Le souvenir de 2006

« Quand j’ai vu Sofoklis jouer, un jeune noir de l’équipe nationale grecque, cela m’a motivé et j’ai rêvé de faire partie de l’équipe. Je ne jouais pas au basket en 2008. J’ai commencé en 2007, puis j’ai arrêté pendant deux ans pour aider ma mère. J’ai commencé à jouer en 2009, à l’âge de 15 ans. Je ne regardais pas beaucoup l’équipe à l’époque », développe-t-il.

Mais pour avoir été à ce point marqué par « Baby Shaq », Giannis Antetokounmpo a dû jeter un œil à la Coupe du monde 2006. Une compétition où Sofoklis Schortsanitis a explosé sur la scène internationale grâce à son match face aux Américains, qui avait conduit à l’élimination de ces derniers en demi-finale. En 2008, « Big Sofo » était encore dans l’équipe, mais n’avait pas signé de coup d’éclat comparable.

Déjà en 2018, Giannis Antetokounmpo évoquait l’importance de cette rencontre avec son compatriote. Et une influence positive qui a dépassé le cadre du basket.

« Sofo a fait beaucoup de choses pour moi. Quand j’avais 15 ans, je m’entraînais avec lui. Pour moi, c’était déjà énorme. Je venais de nulle part et lui était déjà tout en haut. Il m’avait vu dans la rue, et on a trouvé un moyen avec mon grand-frère d’entrer en contact avec lui. Il a aidé ma famille, personne ne sait ça. Il ne savait pas qu’on jouerait en NBA, il s’en foutait. Il disait : ‘Vous avez envie d’être meilleur ? Vous avez faim de devenir basketteur ? Je vais vous aider’. Il n’a jamais rien demandé en retour », livrait-il.

Atteindre les JO coûte que coûte

Désormais, la sélection grecque repose sur les larges épaules du « Big Freak » qui veut, comme son aîné, briller sur la scène des Jeux. Pour ce faire, la Grèce doit décrocher son ticket pour Paris via son TQO à Athènes (République dominicaine et Égypte dans sa poule ; Slovénie, Croatie, Nouvelle-Zélande dans l’autre), en suivant les consignes de Vasilis Spanoulis justement, un ancien coéquipier de Sofoklis Schortsanitis.

Giannis Antetokounmpo, qui a mis derrière lui sa blessure au mollet, sait qu’un gros travail collectif attend la Grèce, qui n’a pour l’heure développé « aucune alchimie », jusqu’au 2 juillet.

« J’aimerais vraiment qu’on se qualifie pour représenter le pays de la meilleure façon possible. La seule chose qui me motive, ce sont les Jeux olympiques. Que nous jouions contre Team USA ou contre une autre équipe n’a aucune importance. Je veux juste y être et permettre à mes enfants de me voir jouer là-bas », souhaite-t-il. Sans doute que « Big Sofo » y jetterait aussi un œil…

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