Rudy Tomjanovich veut voir Sam Cassell devenir coach et Robert Horry au Hall Of Fame

Comme Larry Brown, Jerry Sloan ou encore Pat Riley avant lui, Rudy Tomjanovich a donc reçu le « Chuck Daly Lifetime Achievement Award » avant le Game 2 des Finals. Un moment fort pour l’ancien entraîneur des Rockets, qui avait versé une larme dès l’instant qu’il avait appris la nouvelle.

« J’étais sous le choc, car c’était complètement inattendu. Je n’ai jamais pensé au fait d’être considéré pour ce trophée », déclarait-il, en racontant l’appel de Rick Carlisle, le président du syndicat des coaches. « Quand il me l’a annoncé, je dois avouer que ça m’a touché et que ça m’a ému. C’était très émouvant parce que c’était tellement surprenant… »

L’occasion de faire un bilan sur sa longue carrière sur les bancs de la NBA, ponctuée par 943 matches de saison régulière, 90 de playoffs et deux titres de champion (1994 et 1995). Mais ce n’est pas ce qui vient en premier à l’esprit de Rudy Tomjanovich…

« Quand quelque chose comme ça arrive, je ne pense pas aux titres, ni aux bons souvenirs. Je pense aux moments difficiles, aux jours où j’ai douté de moi-même. Un peu comme le coach de Boston, Joe Mazzulla, je suis arrivé dans ce métier à l’improviste. Je ne savais pas ce qui allait arriver. »

Il espère Robert Horry au Hall of Fame

Il s’est très bien débrouillé finalement, avec surtout ce doublé avec les Rockets au mitan des années 1990, entre les deux triplés des Bulls de Michael Jordan. Il avait sous ses ordres, à l’époque, un jeune joueur qui avait pesé durant les Finals 1994 : Sam Cassell.

Ce dernier est désormais assistant coach à Boston et l’ancien entraîneur voudrait le voir prendre du galon. « Je suis impatient de voir Sam Cassell devenir coach. Je veux le voir insulter ses joueurs comme je l’ai fait », s’amuse-t-il.

Que l’ancien meneur devienne coach, c’est le premier des souhaits de Rudy Tomjanovich. Le second concerne encore un de ses anciens joueurs, un septuple champion NBA.

« J’ai fait de bons transferts, et des échanges un peu fou : j’ai transféré Robert Horry deux fois », dit-il en faisant référence à un transfert raté en 1994, Sean Elliott ayant raté sa visite médicale, puis au transfert réalisé en 1996. « Mais je crois vraiment qu’il a sa place au Hall of Fame. Il l’a prouvé encore et encore, en jouant un rôle important dans des équipes championnes. Il ne s’agit pas que des statistiques, mais des résultats. Je prie pour qu’il soit capable d’accepter cet honneur. »