Pré
saison
Pré
saison
IND49
MEM60
ATL23
PHI23
BRO28
WAS20
MIL
CHI2:00
LAC
DAL4:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • BOS1.44NEW2.45Pariez
  • LOS1.94MIN1.71Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Au Magic, les petits regrets qui font une grande différence

NBA – Le Magic s’est incliné d’un petit point chez les Cavaliers mardi soir lors du Game 5, laissant passer ses chances pour quelques détails.

Wendell Carter Jr (Magic) lors du match 5 contre les CavaliersC’est aussi comme cela que l’expérience des playoffs rentre. Le Magic avait de quoi être frustré, battu d’un rien mardi soir chez les Cavaliers dans le traditionnellement crucial Game 5 (Cleveland mène désormais 3-2). Orlando n’a pas démérité, se montrant bien plus accrocheur que lors des deux premiers matchs dans l’Ohio. Mais il a manqué encore davantage de justesse dans certains petits moments qui, mis bout à bout, ont fini par faire pencher la balance.

On retiendra forcément de cette rencontre le contre magnifique d’Evan Mobley sur Franz Wagner, qui avait le lay-up de l’égalisation à cinq secondes de la fin du temps réglementaire. Plus largement, l’application du plan de jeu et certains choix en fin de match peuvent poser question, comme celui d’insister à l’intérieur face au solide défenseur qu’est Mobley en fin de match, auteur dans la dernière minute d’une bonne contestation face à Paolo Banchero, puis du contre décisif sur Wagner.

Banchero mal récompensé

« On n’est pas allé chercher celle-ci » ne pouvait que déplorer Banchero. « Ça craint. On était à ça. Mais on ne doit pas s’attarder là-dessus. On doit juste voir là où on peut être meilleur, ce que l’on n’a pas fait aussi et être prêt pour vendredi parce qu’on ne l’est pas pour partir en vacances. »

L’intérieur All-Star, dominateur en attaque (39 points à 14/24), regrettait toutefois « quelques possessions sur lesquelles j’aimerais pouvoir rembobiner« , à l’image de son stepback à 3-points à 1min29 de la fin, alors qu’il restait du temps sur la possession. « Je crois que j’étais un peu fatigué sur la fin » a-t-il ajouté, avec 38 minutes dans les baskets.

Presque rien par rapport aux temps de jeu XXL de la série Knicks – Sixers, mais suffisamment pour le mettre dans le dur dans les ultimes instants. Plus que la gestion du « money time », le premier que ce jeune groupe a eu à gérer avec si peu d’écart, Orlando pourra repenser à d’autres petites scories à corriger.

Le Magic a perdu quatre ballons de plus que les Cavs, et a été puni à chaque fois ou presque avec 17 points suite à une possession gâchée, contre huit seulement à Donovan Mitchell et les siens. Il a aussi gagné la bataille du rebond, mais perdu celle sous son arceau avec cinq points de plus sur seconde chance pour les locaux, pourtant privés de Jarrett Allen. Et l’équipe floridienne a une nouvelle fois débuté le match au Rocket Morgage FieldHouse à retardement, en se créant un handicap de dix points à la fin du premier quart-temps.

Une somme de détails

« C’est un rappel qu’on ne peut pas démarrer le match à -10 » regrettait après le match le coach Jamahl Mosley, feuille de stats et crayon à la main face aux journalistes. « La manière de débuter, c’est une première chose. Est-ce qu’on a réussi nos lancers-francs ? 22/29, on doit mettre nos lancers. Il faut faire attention au ballon, 14 balles perdues pour 17 points derrière. Ce sont des opportunités que vous ne pouvez plus récupérer. Ils ont fait un travail fantastique au rebond, ils finissent avec un rebond offensif de plus. Mais c’est une possession de plus. Cela vous montre l’importance de chaque possession. »

« Ce n’est jamais sur les deux dernières minutes qu’il faut porter son attention« , a-t-il poursuivi. « C’est ce qui s’est passé au fil du match sur lesquels vous devez vous concentrer. » Malgré le résultat, Jamahl Mosley gardait sa confiance en la « capacité à continuer d’apprendre » de son groupe. « Cela nous donne une chance. On est dans la même situation que lorsqu’on essayait de se qualifier pour les playoffs. Les joueurs ont parfaitement conscience de la portée de ces matchs. A quel point nous devons nous battre. A quel point nous devons nous assurer que nous allons protéger notre terrain. »

Vendredi, le Magic retrouve son antre, là où il s’est montré quasi intraitable en saison régulière (29 victoires – 12 défaites, 6e bilan de la ligue). Là aussi où il avait dominé de la tête et des épaules les Game 3 et 4, ne laissant alors aucun détail au hasard.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités