À domicile, le Heat veut recommencer à inspirer la peur chez ses adversaires

À trois semaines de la fin de la saison régulière, le Heat reste toujours scotché à cette 7e place qui l’empêche, pour l’heure, de se qualifier directement pour les playoffs. Mais avec sept de ses onze derniers matchs à domicile, il est en droit d’espérer retrouver le Top 6 de l’Est, en lieu et place des Pacers, notamment.

Le problème, c’est que Miami est pour le moment loin d’être irréprochable à la maison, n’affichant qu’un bilan de 18 victoires et 16 défaites en Floride (53% de succès). Bien loin de son 27-14 (66%) de la saison dernière ou de son 29-12 (71%) d’il y a deux ans…

« C’est difficile de trouver une tendance particulière. Nous n’avons simplement pas été suffisamment bons. Nous le savons tous, nous en sommes tous conscients. Nous ne pouvons pas revenir en arrière et changer les matchs que nous avons perdus ici » concède à ce sujet Erik Spoelstra qui, comme tous ses joueurs, « adorerait performer et afficher un meilleur visage » devant le public du Kaseya Center.

Se remobiliser et ne pas se chercher d’excuses

Finaliste NBA en titre, qui a démarré la dernière campagne de playoffs par un 6-0 à domicile (avant de la terminer par un 0-4…), le Heat sait mieux que quiconque qu’il lui faudra retrouver sa souveraineté dans sa salle afin d’espérer aller loin en playoffs.

« À domicile ou à l’extérieur, nous avons un travail à effectuer » rappelle en tout cas Jimmy Butler, le leader émotionnel de cette franchise. « Je ne pense pas que qui que ce soit ait peur de venir ici et de nous affronter. Et je ne pense pas, non plus, que qui que ce soit ait peur de nous affronter à l’extérieur. En espérant que nous trouvions une solution lors des prochains matchs, que nous nous remettions dedans et que nous fassions le travail, parce que nous devons vraiment commencer à gagner si nous voulons atteindre nos objectifs. »

Comme son acolyte All-Star, Bam Adebayo souhaite que Miami redevienne impérial sur ses terres, mais ne lui parlez surtout pas des différentes blessures, pour justifier le bilan moyen de son équipe au Kaseya Center.

« J’ai la sensation que, quand nous allons sur le terrain et que nous jouons avec la bonne énergie, peu importe qui est présent ou absent » assure le pivot et capitaine des Floridiens. « Nous l’avons démontré tout au long de la saison : nous pouvons gagner avec n’importe quelle composition d’équipe. Nous devons juste nous concentrer sur les petits détails, sur ces choses-là. »