Un délit de suffisance chez les Celtics

Même les meilleures franchises connaissent un petit coup de moins bien, et à l’Est, c’est Boston qui marque le pas. Plus précisément à domicile.

Après avoir débuté la saison avec 20 victoires de suite dans leur salle, les Celtics viennent de perdre trois rencontres sur les cinq derniers matches au TD Garden. La dernière défaite en date fait tache puisque les coéquipiers de Jayson Tatum se sont inclinés face à des Lakers, privés de LeBron James et Anthony Davis !

« Je pense qu’il faut voir les deux côtés de la médaille », répond Joe Mazzulla lorsqu’on lui a demandé comment l’absence de LeBron James et d’Anthony Davis avait affecté les Celtics. « Cela a eu un impact positif sur eux et un impact négatif sur nous. C’était une combinaison des deux, c’est évident. On ne s’est pas donné à fond, alors qu’ils étaient surmotivés. Pour les autres, il y avait 70 minutes et 35 tirs disponibles et certains joueurs des Lakers en ont profité. On ne s’est tout simplement pas donné à fond comme eux ».

Un excès de confiance

Les Celtics ont raté leur entame avec 9 balles perdues et 10 rebonds offensifs laissés aux Lakers dans le seul premier quart-temps. Dans ces deux stats, il y a tout : de la suffisance, un manque de concentration et d’agressivité, du laisser-aller…

« Les périodes de mauvais basket existent. On se donne à fond pour les limiter, mais il arrive qu’on pratique du mauvais basket. On ne peut pas rester là, à ne rien faire, à imaginer que cela ne nous arrivera pas. La question est de savoir comment nous y répondrons et comment nous pouvons y remédier. Penser que nous ne connaîtrons pas de moments difficiles au cours d’une saison NBA de 82 matches n’est pas la bonne façon de voir les choses. »

Une chose est sûre, malgré la défaite, Joe Mazzulla garde le sourire, et il pense que c’est un mal pour un bien. « Est-ce que je suis énervé d’avoir perdu ? Oui ! Est-ce que je suis très heureux à l’idée qu’on en retienne une leçon, et qu’on progresse collectivement ? J’en suis plus qu’heureux ! »