Et si Luka Doncic avait livré cette nuit son meilleur match en NBA ? Pas de « triple-double » pour lui, mais une démonstration digne d’un MVP avec 50 points, 15 passes, 6 rebonds, 4 interceptions, 3 contres… C’est lui, à 3-points, qui avait fait le premier break du match. Un 11-0 pour permettre aux Mavericks de finir le premier quart-temps avec 12 points d’avance (38-26).
En face, les Suns sont incapables de lire le pick-and-roll lancé par Luka, et les paniers faciles s’enchaînent pour les Mavericks. Comme ce gros dunk de Dereck Lively II ou celui de Dante Exum qui prend la ligne de fond. Comme Tim Hardaway Jr. est aussi dans un bon soir, les Mavs gèrent tranquillement leur avance. Mais attention car Chimezie Metu a décidé de faire le match de sa vie, et le Nigérian fait très mal de loin comme de près. A la mi-temps, Dallas mène encore de 10 points (64-54).
Les Suns affligeants en défense
Au retour des vestiaires, Grayson Allen se lâche aussi, et les Suns grignotent leur retard, et reviennent à deux unités (79-77). Doncic lui répond, mais Allen est déchaîné, et Phoenix signe un 10-0 pour prendre les commandes (87-82). C’est Allen contre le reste du monde, et à l’entame du dernier quart-temps, les Suns gardent la main (97-91) avec Kevin Durant qui empile les lancers-francs.
Mais les Suns n’ont pas envie de défendre, et entre le repli mal assuré et des rotations catastrophiques, les Mavericks en profitent. Doncic n’a besoin que d’un petit écran pour frapper à 3-points, ou d’une prise à deux poussive pour trouver Lively pour le dunk arrière sous le cercle. Sans vraiment forcer, Dallas reprend les commandes, et Doncic s’offre le luxe d’atteindre les 50 points pour une victoire finale (128-114).
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Luka, le précoce. Il n’avait besoin que de 11 points pour atteindre le seuil des 10 000 points en carrière, et il y parvient sur un 3-points à 8-9 mètres après un bon ballon ressorti par Derrick Jones Jr. Il fait mieux que ça avec donc 50 points, et parmi les joueurs en activité, il est le plus rapide à atteindre ce cap avec seulement 358 matches. Joel Embiid avait eu besoin de 419 rencontres.
– Embrouille de Noël. En fin de 3e quart-temps, on a eu droit à une mêlée générale. La raison ? Un début d’accrochage entre Grant Williams et Devin Booker, lancés dans un tango bien trop serré.
– Luka avec les plus grands. Le meneur de Dallas n’est que le 4e joueur de l’histoire à atteindre les 50 points le soir de Noël, et il rejoint un club très fermé où l’on trouve Bernard King (60 points en 1984), Wilt Chamberlain (59 en 1961) et Rick Barry (50 en 1966).
– Les Suns dans le négatif. Candidats au titre avec l’arrivée de Bradley Beal, les joueurs de Frank Vogel ont loupé leur premier tiers de la saison avec 14 victoires pour 15 défaites. Les Suns sont 11e de leur conférence, et on a vu plusieurs fois Devin Booker s’agacer contre ses coéquipiers. Ce n’est pas bon signe.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.