Si cette rencontre entre les Raptors et les Bulls comptait pour le « In-Season Tournament », l’issue du match n’avait aucun impact sur celui-ci pour les deux franchises, déjà éliminées du tournoi après avoir perdu leurs deux premiers matchs. La question était plutôt de savoir si les joueurs de Chicago, en grande difficulté depuis le début de la saison (5 victoires en 16 matchs), allaient faire un pas vers des jours meilleurs en s’imposant à Toronto.
La réponse, sans grande surprise, demeure négative… Auteurs une nouvelle fois d’une bien fade partie, les hommes de Billy Donovan n’ont en effet pas affiché une grande résistance dans la salle canadienne, pourtant loin d’être une forteresse imprenable (4 victoires et 4 défaites) : 14 points de retard dès la fin du premier quart-temps (36-22) puis à la mi-temps (62-48), avant que l’écart n’atteigne les 20 points dans le troisième quart-temps.
Baladés en défense par des Raptors inspirés (53% aux tirs et 6 joueurs à 13 points ou plus) tout en étant de leur côté inoffensifs en attaque à l’exception d’un Zach LaVine bien seul (36 points à 16/23 aux tirs), les Bulls ont en résumé passé une (nouvelle) soirée frustrante, à l’image de ces quatre fautes techniques distribuées à DeMar DeRozan (expulsé à… 2 secondes de la fin du match après avoir reçu une deuxième faute technique), Jevon Carter et Andre Drummond. L’implosion de ce groupe semble irrémédiablement proche…
Du côté des Raptors, l’essentiel a été facilement assuré : retrouver un bilan à l’équilibre (8 victoires et 8 défaites) et faire le plein de confiance face à une équipe en perdition totale, avant d’enchainer plusieurs matchs corsés ces prochaines semaines : déplacements à Cleveland et Brooklyn, avant de recevoir Phoenix et New York…
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Le récital des Raptors. Favoris sur le papier, les Raptors ont déroulé dans des proportions qu’eux-mêmes n’imaginaient sans doute pas : 14 points d’avance dès la fin du premier quart-temps, puis à la mi-temps. Avant, en deuxième période, de continuer à dérouler pour s’offrir une avance de 20 points. Ce match incarnait en fait tout ce qui représente la vision de Darko Rajakovic : une attaque fluide et en mouvement (44 paniers marqués pour 32 passes), et donc efficace (6 joueurs à plus de 13 points et 53% aux tirs), et une défense étouffante (8 interceptions et 6 contres) sans déborder dans l’agressivité à outrance, comme cela pouvait souvent être le cas sous le régime de Nick Nurse. Un match référence pour le collectif canadien, même si l’adversité était particulièrement faible.
– Chicago s’enfonce dans la crise. Entre les défaites qui s’accumulent et les rumeurs de transfert autour de Zach LaVine, le moral n’est pas au beau fixe en ce moment pour les Bulls. Face aux Raptors, à l’exception d’un réveil tardif mais vain dans le quatrième quart-temps, le club de la « Windy City » n’a pas montré de signes rassurants qui pourraient laisser penser que des jours meilleurs sont à venir. Malgré de la bonne volonté, le point de non-retour est peut-être déjà atteint pour ces Bulls, qui pointent désormais à 5 victoires et 12 défaites avant de défier ces prochaines semaines les Celtics, les Bucks à deux reprises mais aussi les Nuggets, le Heat et les Sixers…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.