Rick Carlisle salue l’excellent travail de Jamahl Mosley à Orlando

Le Magic a plutôt bien choisi en confiant les rênes de son projet à l’entraîneur rookie Jamahl Mosley en 2021. Ce dernier s’est attelé à redresser la barre en définissant un vraie identité de jeu basée sur la défense, sa spécialité, et le développement de jeunes joueurs à fort potentiel. La progression a été linéaire sur les deux dernières saisons et le travail commence à porter ses fruits avec ce début d’exercice réussi.

Dimanche, par exemple, les Floridiens sont allés l’emporter à Indiana (116-128) en réalisant une prouesse défensive sur Tyrese Haliburton, limité à 12 points et 3 passes décisives alors qu’il sortait de deux gros matchs à Philadelphie. Harcelé et devant faire face à de multiples défenseurs différents, le leader d’Indiana n’a pas vu le jour.

La fierté de Rick Carlisle

« J’ai trouvé qu’ils avaient fait du bon boulot, en envoyant beaucoup de monde sur moi, ça m’a en quelque sorte forcé à lâcher le ballon. J’ai fait face à beaucoup d’angles différents », a déclaré le meneur des Pacers après la rencontre. « J’ai eu l’impression qu’il y avait eu beaucoup de contact près du cercle. Je ne récupère que trois lancer-francs. C’est clair que ça a été une soirée difficile ».

Sur le banc des Pacers, Rick Carlisle n’a pas eu de mal à féliciter son homologue du soir. Les deux hommes se connaissent bien puisque Jamahl Mosley a œuvré pendant sept ans dans le staff de Rick Carlisle, de 2014 à 2021, jusqu’à devenir l’un des meilleurs spécialistes défensifs de la ligue. Un statut qui s’est encore confirmé sur ce match.

Après la rencontre, Rick Carlisle en a ainsi profité pour saluer l’excellent travail de son ancien assistant à Orlando.

« Ce n’est pas du tout une surprise pour moi. Et je suis vraiment très heureux de son succès. J’aimerais être son agent, car son contrat arrive bientôt à échéance. Je l’ai vu travailler avec la « Select Team » de Team USA. Il coachait l’équipe qui a mis une raclée à Team USA le premier jour où j’y étais. C’est un entraîneur à fort impact. Il n’y a rien qui m’a surpris », a-t-il souligné au sujet de sa progression comme entraîneur principal.

Longtemps ignoré, comme Darvin Ham

Avec un solide bilan de huit victoires en treize matchs, Orlando avait déjà accroché Houston, Milwaukee et les Lakers à son tableau de chasse avant d’aller s’imposer à Indiana.

La patte Mosley est désormais reconnue et respectée. Pour Rick Carlisle, c’est évidemment une fierté de voir l’un de ses anciens lieutenants participer à la prise de pouvoir de la jeune génération de coachs en NBA.

« J’ai parlé de lui à de nombreuses équipes pendant des années et c’est un gars que beaucoup de franchises ont laissé passer. De la même manière qu’elles avaient laissé passer Darvin Ham et bien d’autres. Il fait du super boulot », a ainsi conclu Rick Carlisle, le président du syndicat des entraîneurs en NBA.