Dereck Lively II fait une très bonne première impression

16 points à 7/8 au tir et 10 rebonds. Pour son premier vrai match en NBA, Dereck Lively II a donc compilé un double-double, en 31 minutes sur le terrain. Pourtant, le rookie n’était pas titulaire, contrairement à ce qu’annonçait en présaison Jason Kidd. Le coach de Dallas assure avoir voulu le préserver des fautes en début de match.

Mais l’ancien de Duke était tout de même sur le terrain pour débuter la deuxième mi-temps face aux Spurs.

« Je ne voulais pas que Lively ait des problèmes de faute. J’essayais de protéger Dereck parce que nous savions que nous avions besoin de lui. Dereck a été excellent ce soir. Le fait de pouvoir le faire sortir du banc et de pouvoir le faire débuter en deuxième mi-temps était quelque chose que nous avions envisagé de faire, et il a été bon des deux côtés du terrain. Le rookie des Spurs a aussi été très bon » s’amuse ainsi l’entraîneur.

Avec son énergie et sa verticalité, Dereck Lively II représente un profil qui manquait à Dallas, JaVale McGee devant être ce joueur l’an passé, mais l’expérience n’a pas été concluante.

Une alchimie naissante avec Luka Doncic

« Ce n’est pas facile de jouer avec Luka, parce que Luka va lancer le ballon et il attend de vous que vous attrapiez le ballon et que vous le mettiez dans le cercle » prévient ainsi Jason Kidd. « Et il a eu quelques passes lobées de Luka ce soir. Beaucoup de bonnes choses de la part de notre rookie ce soir ».

Son entente avec le Slovène sera extrêmement importante pour Dallas, et les deux hommes se comprennent.

« J’ai le sentiment qu’on construit notre alchimie et qu’on construit notre confiance l’un dans l’autre, et qu’on progresse » estime ainsi le rookie. « Chaque jour, j’ai l’impression d’apprendre quelque chose de plus sur son jeu, sur son rythme. J’essaie de m’y coller et j’essaie de lui rendre la vie plus facile ».

Une approche et un état d’esprit qui plaisent à la superstar de l’équipe.

« C’était son premier match officiel en NBA et il a été incroyable » conclut ainsi Luka Doncic. « Je me rappelle mon premier match (en 2018), j’étais très nerveux, je n’avais pas l’air aussi détendu. Et il va progresser. Chaque jour, à l’entraînement, c’est ce qu’il fait. C’est un super garçon et il travaille extrêmement dur. »