Après un faux départ, Otto Porter Jr. veut enfin aider les Raptors

Tout le monde avait sans doute un peu oublié qu’Otto Porter Jr. était sous contrat avec Toronto la saison dernière, et il y a une raison à cela : l’ailier n’avait joué que 8 matchs sous la tunique des Raptors…

Touché à un orteil au début de la campagne, l’ancien de Georgetown s’était en effet fait opérer en janvier et sa saison s’était donc arrêtée prématurément. Sans surprise après une saison si courte et frustrante, le joueur de 30 ans avait alors choisi la sécurité financière en activant sa « player option » de 6.3 millions de dollars à la fin du mois d’avril.

Un club chamboulé

Quelques mois plus tard, le voilà donc de retour pour un deuxième camp d’entrainement avec le club canadien, dont le visage est assurément différent de l’an dernier après une intersaison agitée…

« Tout est nouveau. Le staff, beaucoup de nouveaux joueurs. À ce stade, on essaie surtout de connaitre notre identité de jeu pour la saison à venir », a ainsi déclaré « OPJ », qui personnellement, comme son équipe finalement, espère bien sûr rebondir. « Quand les choses ne vont pas dans votre sens et qu’il faut faire face à des obstacles, tu dois te relever malgré tout. Pour cela, tu peux compter sur des coéquipiers authentiques, qui t’aident à remonter la pente. »

Visiblement satisfait d’être à Toronto, Otto Porter Jr. pourrait être utile aux Raptors cette saison par la qualité de son tir extérieur, alors que le club squattait les bas-fonds de la ligue dans cet exercice la saison dernière (28e avec 33.5% de réussite). Mais avant de penser à son rôle, ses minutes ou ses performances, l’ancien des Wizards, Bulls et Warriors pense surtout à être disponible. « Je veux rester en bonne santé, et contribuer », ajoute-t-il.

Assez logique, sachant que son dernier match en NBA remonte à novembre 2022…

Un leader de vestiaire ?

Par contre, le natif de Saint-Louis peut déjà se projeter sur un autre rôle : celui du vétéran et du leader de vestiaire. Car à 30 ans, l’ailier est effectivement un des « anciens » chez les Raptors, et il a conscience qu’il peut aider ce groupe, rajeuni cet été après le départ de Fred VanVleet, à naviguer une longue saison de 82 matchs.

« Le départ de Fred [VanVleet] va laisser des traces, car il incarnait cette franchise », reconnait-il. « Mais je pense que jusqu’à maintenant, tout le monde fait les bons efforts du point de vue de la communication. »

Et « OPJ », comme Garrett Temple (37 ans), de prendre particulièrement le rookie Gradey Dick sous son aile.

« Ils sont des mentors précieux pour moi, qui suis encore en phase de transition avec l’université », assure en effet l’ancien de Kansas, lui aussi un shooteur comme ses deux ainés. « Apprendre les ficelles du métier auprès de vétérans comme eux, qui ont de la bouteille dans cette ligue, c’est précieux. Je retiens le plus de choses possibles de ce qu’ils me disent. »