Le divorce Sergio Scariolo – Virtus Bologne, bientôt devant les juges ? Selon le média sportif espagnol Relevo, cela en prend le chemin. L’entraîneur italien envisagerait d’attaquer en justice son ancien club qui l’a débarqué quelques jours avant la reprise de la saison.
En cause, les propos tenus il y a quelques jours par le propriétaire du Virtus Bologne, Massimo Zanetti, en réaction à ce renvoi. Celui-ci reprochait à son ancien technicien ses échanges passés avec les Raptors et le Real Madrid, « alors qu’il était encore sous contrat avec la Virtus. Lorsque Scariolo a rencontré les Raptors et le Real, il nous a traités comme une équipe de deuxième division. »
Si le coach lui-même a confirmé, en juin dernier, ses contacts avec la franchise NBA canadienne, où il a été assistant de Nick Nurse, aucune rencontre n’aurait en revanche eu lieu avec le club espagnol, où il a évolué au début des années 2000, selon Relevo. Le Mundo Deportivo a pourtant affirmé le contraire en mai dernier.
Dans le même temps, le syndicat des entraîneurs d’Euroleague a publié un communiqué dans lequel il dénonce un renvoi faisant « preuve d’un manque de respect sans précédent à l’égard d’un grand professionnel qui a été entraîneur au plus haut niveau pendant de nombreuses années, puisqu’il est finaliste olympique, champion d’Europe et champion du monde ».
« Tout contrat comporte des obligations et des responsabilités mais aussi des droits entre les deux parties et c’est pourquoi nous attendons du Virtus Bologne qu’il remplisse ses obligations envers Sergio Scariolo. Nous sommes aux côtés de notre membre et nous le soutiendrons par tous les moyens nécessaires », affiche cette entité, créée pour protéger les droits et le « prestige » des entraîneurs après une importante vague de licenciements (sept en trois mois) après le début de la saison 2018/19.