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Italie – Etats-Unis, le « clasico » familial de Paolo Banchero

Coupe du monde – Né d’une maman américaine et d’un papa d’origine italienne, Paolo Banchero sera au centre de toutes les attentions mardi pour le quart de finale entre l’Italie et Team USA.

Paolo BancheroCe sera le joueur le plus observé cet après-midi. Italo-américain, Paolo Banchero va vivre son « Clasico » familial puisque les Etats-Unis affrontent l’Italie en quart-de-finale.

Face à face, le pays de sa maman face au pays d’origine de la famille de son papa, et après de multiples rebondissements, l’ailier-fort d’Orlando a choisi de porter le maillot américain. Comme sa maman.

« Je suis tellement fier de lui, et c’est une manière de boucler la boucle » explique Rhonda Smith-Banchero.« Je suis sûre qu’il y a d’autres femmes formidables qui ont vécu la même expérience. C’est formidable de voir son fils porter le maillot des Etats-Unis en sachant combien ça compte et ce qu’il faut faire pour y arriver. »

Pour le fiston, qui porte pourtant un prénom et un nom italiens, c’est bien simple : « Je voulais être comme elle, et vivre le succès qu’elle a eu. Dès le plus jeune âge, cela m’a motivé. »

Aujourd’hui âgée de 50 ans, Rhonda Smith-Banchero a effectivement porté le maillot américain, et après une belle carrière universitaire à l’université de Washington, elle a joué plusieurs années en WNBA. Ensuite, elle est devenue assistante dans une académie du côté de Seattle, et c’est sous ses ordres que Paolo a effectué ses premiers dribbles.

Une maman joueuse et coach

« Nous nous entraînions le soir », se souvient-elle. « J’allais chercher Paolo à ce moment-là et je l’emmenais à l’entraînement parce que c’est là que j’allais, donc c’est là qu’il allait aller… Il était sur le côté à shooter. J’étais assistante, et pendant que le coach donnait des instructions aux filles, je donnais quelques instructions à Paolo, puis je revenais. Ma seule règle était qu’il ne pouvait pas s’entraîner à faire des tirs n’importe comment. J’ai toujours dit que si l’on devait shooter, il fallait le faire correctement. »

Déjà grand et costaud très jeune, Paolo Banchero est alors formé comme un arrière. Sa maman lui apprend très tôt à dribbler et à shooter de loin. Il n’a pas oublié ses moments passés après l’école.

« J’étais tous les jours à la salle avec elle, à apprendre à aimer le basket » se souvient-il. « C’est ma critique la plus importante, mais aussi mon soutien numéro 1. Elle ne m’a jamais laissé me relâcher ou prendre des jours de repos, elle m’a toujours poussé à donner le meilleur de moi-même. Après l’école, j’allais à ses entraînements, j’y passais toute la soirée. Parfois, je n’avais pas de vêtements de sport avec moi, mais je m’entraînais quand même avec mes vêtements d’école, et je transpirais dedans ». 

Quinze ans plus tard, le voilà sur la plus grand scène mondiale face aux compatriotes de ses ancêtres pour un match pas comme les autres, et peut être unique dans sa carrière.

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