La FFBB va bien ouvrir le dossier de l’avenir de Vincent Collet…

À l’approche de cette Coupe du monde 2023, tout le monde imaginait Vincent Collet diriger les Bleus aux Jeux olympiques de Paris en 2024, où la France est automatiquement qualifiée en tant que pays organisateur.

Mais l’affreuse sortie de route au premier tour a complètement remis en cause le technicien normand. Malgré son palmarès avec les Bleus depuis sa prise de fonction en 2009 (médaille d’or à l’Euro 2013, médaille d’argent aux JO 2021 et à l’Euro 2011 puis 2022, médaille de bronze à la Coupe du monde 2014 et 2019 et à l’Euro 2015), Vincent Collet peut-il être poussé dehors, à un an de l’olympiade parisienne, suite à l’échec de Jakarta ?

Jean-Pierre Suitat n’a en tout cas pas écarté la possibilité, lors d’un « point presse » tenu ce matin en Indonésie. Une attitude qui change par rapport aux échecs précédents, où il avait immédiatement soutenu le sélectionneur.

« [L’avenir de Vincent Collet] fait partie des dossiers que l’on va ouvrir », a ainsi certifié Jean-Pierre Siutat, comme rapporté par BeBasket, le président de la FFBB promettant d’ailleurs de « tout regarder et de ne pas mettre la poussière sous le tapis ».

Décision d’ici le 10 octobre

Une décision devrait être prise d’ici le 10 octobre, date à laquelle la FFBB compte avoir tiré les leçons de l’échec indonésien, afin d’éviter de revivre à nouveau ce scénario lors des JO 2024.

« Pour l’instant, aucune décision n’a été prise sur personne, Vincent Collet y compris », a ainsi ajouté Boris Diaw, le manager général de l’équipe de France. « S’il peut être remis en question ? On peut tous l’être. On est tous remis en question, n’importe quelle personne du staff peut être remise en question. On a fonctionné comme cela chaque année. Mais à l’heure actuelle, ce n’est pas le cas. »

La question, c’est de savoir qui pourrait prendre la suite, les pistes françaises étant très limitées. La FFBB pourrait-elle se tourner vers un coach étranger, ce qui n’est pas vraiment dans l’ADN de la fédération ?

« On ne s’interdit jamais rien », a répondu Jean-Pierre Siutat, interrogé sur cette idée. « Pour les filles, nous avons bien été en contacts très avancés avec des coachs étrangers (avant que Jean-Aimé Toupane ne décroche le poste). Nous sommes ouverts à tout. L’important, c’est la performance. »