Les Pelicans seront bien représentés à la Coupe du monde. Brandon Ingram (États-Unis), Jonas Valanciunas (Lituanie) et Dyson Daniels (Australie) défendront tous les trois les couleurs de leur nation respective. Pour le plus grand plaisir de leur formation NBA.
« C’est une excellente occasion pour nos joueurs de concourir au plus haut niveau pour leurs pays respectifs, et de faire le lien avec notre saison, qui commence seulement trois semaines après la fin de la compétition », s’enthousiasme ainsi le GM des Pelicans, Trajan Langdon.
Les trois joueurs devraient débarquer au « training camp » bien en jambes à l’issue d’une compétition où Lituanie, Australie et bien évidemment États-Unis sont attendus parmi les nations fortes, et donc susceptibles d’aller loin.
Une aubaine en matière de préparation physique mais également en termes d’expérience pour eux, qui évoluent dans un registre différent qu’en club. Meilleur marqueur de la formation NBA lorsque Zion Williamson (ou lui-même) n’est pas blessé, Brandon Ingram expérimente ainsi le rôle de lieutenant aujourd’hui.
Des expériences différentes et utiles
Depuis le début de la préparation de Team USA, le joueur All-Star est plus en retrait par rapport à Anthony Edwards. « Brandon est à l’aise (à NOLA) et est un leader, mais il faut expérimenter autre chose. Il évolue avec des gars avec lesquels il n’a jamais joué, il faut donc se sentir un peu mal à l’aise et assumer un rôle de leader avec des gars que l’on ne connaît pas. C’est un facteur important pour son développement », juge le dirigeant des Pels.
Là où Jonas Valanciunas, habitué des campagnes internationales avec son pays, sera l’une des principales forces de son équipe alors qu’il est relégué comme 4e ou 5e option offensive en club. Trajan Langdon voit en lui « clairement un leader » de cette formation balte : « Il adore jouer pour son équipe nationale et sur ce genre de scène. Il a vraiment hâte de le faire. »
Quant à Dyson Daniels, il devrait connaître le même type d’expérience que lors de sa saison rookie auprès de Willie Green : tenter de grappiller des minutes et emmagasiner un maximum d’expérience. « Apprendre de ces joueurs vétérans (australiens) qui ont participé à des compétitions et remporté des médailles à différents niveaux de compétitions internationales lui sera très utile », prédit ainsi le dirigeant.
Ce dernier termine : « On attend avec impatience que nos joueurs vivent cette expérience et qu’ils nous la transmettent lorsque le camp d’entraînement commencera. »