Petit événement vendredi soir dans la rencontre entre Team USA et la Grèce puisque Walker Kessler est entré dès le premier quart-temps. Ce n’était pas arrivé depuis le début de la préparation. Seul vrai pivot de l’effectif, il n’a aucune exigence de temps de jeu, déjà tellement heureux d’être là.
« C’est incroyable ! Etre là, à jouer pour Team USA et porter le maillot américain, c’est incroyable » lance-t-il sur le site officiel de sa fédération. « Je suis tellement heureux d’avoir l’opportunité de me battre pour une médaille d’or. Personnellement, j’essaie de saisir l’occasion de me mesurer à des joueurs internationaux très talentueux et d’en apprendre le plus possible sur moi-même et sur mon jeu, ainsi que sur la manière dont je peux changer, m’adapter et m’améliorer. »
Il y a un an, personne n’aurait imaginé que Walker Kessler finirait dans le meilleur cinq rookie de l’année, et qu’il enchaînerait avec la Coupe du monde. Pour lui, c’est la meilleure intersaison possible pour progresser, et ainsi éviter le coup de mou qui frappe parfois les « sophomores ».
« Il n’est jamais bon de stagner et de se contenter de ce que l’on a fait »
« J’ai plus d’expérience et plus de confiance au moment d’entamer ma deuxième année en NBA » poursuit le pivot du Jazz. « Je suis encore très jeune et j’ai encore beaucoup à apprendre, mais je suis de plus en plus à l’aise. Mais je n’ai pas vraiment de calendrier à respecter. Je pense qu’en tant que basketteur, il s’agit d’une carrière, et il n’est donc jamais bon de stagner et de se contenter de ce que l’on fait. Mon objectif est de m’améliorer sur tous les plans au fil du temps. Je ne sais pas si ce sera cette année ou l’année prochaine, mais ça arrivera quand ça arrivera. »
Déjà considéré comme l’un des plus gros intimidateurs de la ligue, Walker Kessler veut encore davantage progresser dans le domaine défensif.
« On peut toujours s’améliorer, et je pense que la principale chose que je souhaite faire, c’est d’être capable de défendre les gars au poste et d’être plus physique derrière mon joueur, d’être capable de l’obliger à prendre un tir difficile. Il est évident que l’on va parfois se faire marquer dessus, mais [je veux être] capable de forcer un tir plus difficile auquel ils ne sont pas forcément habitués ».