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La Dream Team, influence numéro 1 de la génération Parker, Gasol, Nowitzki

Hall of Fame – Eté 1992, la Dream Team domine les Jeux Olympiques de Barcelone en faisant rêver des millions de jeunes basketteurs. Comme Tony Parker, Pau Gasol ou Dirk Nowitzki.

Trente-deux ans nous séparent de cette vraie révolution sportive, née de la participation des joueurs NBA aux Jeux olympiques de Barcelone. En 1992, Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird et les autres forment la « Dream Team », et cette équipe de légende va changer à jamais la perception du basket à travers la planète.

A l’époque, après l’échec des universitaires à Séoul en 1988, les plus grandes stars de la NBA venaient défier le reste du monde avec une équipe, qui reste, encore aujourd’hui, considérée comme la plus grande de tous les temps. Le 8 août, la Dream Team conclut le tournoi en apothéose face à “l’autre meilleure équipe du monde”, la Croatie de Toni Kukoc avec une victoire de 32 points. Une fessée, et pourtant ce sera l’écart le plus « faible » du tounoi.

Cet été 1992, Tony Parker, Pau Gasol ou Dirk Nowitzki ont une dizaine d’années. Ils sont émerveillés comme tous, alors même qu’aucun n’envisage de faire une grande carrière de basketteur, et encore moins d’aller en NBA, dont les portes sont alors à peine ouvertes aux joueurs européens.

“J’ai commencé le basket dans les années 1990 ou 1991”, explique Dirk Nowitzki à USA Today. “Je devais avoir 12 ou 13 ans. Je commençais tout juste à être fan de la NBA. MJ venait de remporter son premier titre en 1991. Et puis il y a eu 1992, je me souviens que je voulais regarder tous les matchs. L’impact sur moi a été énorme, je voulais être comme ces gars, je voulais être en NBA.”

De l’influence à la prise de conscience…

Et le grand Dirk n’est pas le seul, puisque Pau Gasol était un témoin privilégié de ces Jeux olympiques, qui se disputaient… chez lui ! Né à Barcelone 12 ans plus tôt, l’adolescent se remémore lui aussi l’impressionnante sensation : “Je ne pouvais pas aller aux matchs”, regrette le pivot, “mais simplement de savoir qu’ils étaient là, de suivre les matchs, de les voir dérouler leur jeu et dominer le reste du monde, c’était tellement inspirant. Cela a clairement eu un impact sur le basket.”

Près de 20 ans plus tard, Pau Gasol remportera deux titres avec les Lakers et il se souvient de ses rêves d’enfants nés cet été là : “Ils m’ont donné la possibilité de rêver et d’imaginer ce que je voulais devenir un jour, à espérer être dans cette ligue et jouer contre ces gars”.

Quant à Tony Parker, qui voulait être un grand footballeur, il s’oriente alors vers le basket avec le numéro 9 sur le dos. Celui de Michael Jordan avec la Dream Team.

Tony Parker : « La Dream Team est arrivée et cela a changé toute ma vie »

« Je suis tombé amoureux de ce sport quand j’ai vu Michael Jordan jouer, quand j’ai vu les Bulls en finale de la NBA en 1991 avec Magic Johnson, je suis tombé amoureux de ce sport » raconte-t-il à Andscape. « Avant cela, je jouais au football. Le football est le sport numéro un en France. J’ai joué de 6 à 9 ans. Puis j’ai vu les finales de 1991, j’ai vu Michael et j’ai décidé de changer. J’étais plus intéressé par le sport de mon père et j’ai décidé de changer. Puis la Dream Team est arrivée et cela a changé toute ma vie. »

Trente-deux ans plus tard, Parker, Nowitzki et Gasol vont entrer samedi 12 août au Hall Of Fame. Ce sont les « enfants » de cette Dream Team, et ils ont transmis à leur tour le flambeau à toute une génération, européenne mais aussi africaine. Pour preuve, les cinq derniers MVP sont tous des joueurs non américains : Giannis Antetokounmpo (Grêce) en 2019 et 2020 ; Nikola Jokic (Serbie) en 2021 et 2022 et Joel Embiid (Cameroun) en 2023.

« Parker, Gasol et Nowitzki ont eu le même effet que la Dream Team sur les jeunes joueurs internationaux »

Qui pouvait imaginer cela en 1992 ? “Rappelez vous la Dream Team en 1992 et le nombre de joueurs internationaux dans la ligue à l’époque… Aujourd’hui, 25 % des joueurs sont nés en dehors des États-Unis” se félicite Mark Tatum, le bras droit d’Adam Silver. “Ils ont littéralement changé le style de jeu et le style de basket”.

Pour ce dirigeant de la NBA, Parker, Gasol et Nowitzki ont eu « le même effet que la Dream Team sur les jeunes joueurs internationaux« . Un hommage qui touche Dirk Nowitzki. “C’est évidemment un immense honneur si Tony, Pau et moi avons aidé à motiver ou inspirer des enfants pour leurs carrières, et si nous sommes à l’origine de tels parcours dans le basket pour d’autres. »

Tout est donc bien une question de transmission. Quand la Dream Team est arrivée en Espagne, il y a 32 ans, l’objectif était clair : remporter les Jeux olympiques et réaffirmer les Etats-Unis, comme la nation numéro 1 du basket. Mais l’autre projet était aussi de s’ouvrir au monde et de faire de transformer un sport américain en un sport mondial. Un projet marketing et économique plus que réussi, puisque la ligue nord-américaine ne s’est jamais aussi bien portée, tout en renouvelant ses talents avec son ouverture au monde.

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