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Vincent Collet : « Notre problème au rebond est technique »

Équipe de France – Vincent Collet a donné la température de son groupe, qui entre désormais dans la deuxième phase de sa préparation à Orléans.

Vincent Collet

Alors que les quelques journalistes présents à la CO’Met Arena flambant neuve d’Orléans attendaient patiemment la fin de la session d’entraînement du jour, Pascal Donnadieu, l’assistant de longue date des Bleus, est venu nous glisser un mot. « C’est moi qui ai eu l’idée de leur mettre des -1 [à chaque rebond offensif concédé] parce qu’ils nous font chier avec ça ! »

Les oppositions en cinq contre cinq ont ainsi été un peu plus longues qu’à l’accoutumée, ce qui n’était évidemment pas pour nous déplaire, mais le staff de Vincent Collet n’a aucune intention de laisser passer ce genre de manquements.

En attendant le Venezuela demain, puis la Lituanie mercredi (avant un match retour à Vilnius dans la foulée), le mot d’ordre des Bleus, c’est encore et toujours la discipline !

Vincent, vous avez repris la voie de l’entraînement après une petite pause de quelques jours, comment avez-vous senti les joueurs pour cette deuxième phase qui s’ouvre dans votre programme de préparation ?

« Le groupe est bien concentré, avec beaucoup d’énergie et de volonté. C’était plutôt une bonne séance après trois jours d’interruption. »

Est-ce que vous pensez être dans les clous, dans ce que vous prévoyiez avant de commencer la prépa ?

« C’est encore très tôt. Là, [à Pau et à Montpellier], on était sur un premier bloc de découverte et de mise en route. On pourra en dire davantage à la fin de la semaine, quand on aura fait nos trois matchs. Ces derniers nous donneront plus d’indications sur la marche à suivre. Ce sur quoi on pourra s’appuyer encore plus et ce qu’on doit développer et travailler. On aura ces réponses cette semaine. Avec les deux matchs à Orléans donc mais encore plus probablement avec celui qu’on jouera à Vilnius. »

« Il faut qu’on soit capable de défendre en zone si besoin »

On vous a vu travailler la zone en défense en fin d’entraînement, est-ce le point sur lequel vous vous concentrez sur les deux matchs à venir à Orléans, face au Venezuela demain, puis la Lituanie mercredi ?

« C’est presque indispensable dans le concert international de pouvoir utiliser des variations défensives qui puissent poser des problèmes, même momentanés. Même si on a déjà une défense homme à homme qui est plutôt bonne, ça n’empêche pas ! On sait qu’aujourd’hui, dans le basket de haut niveau, il faut pouvoir s’adapter. On doit pouvoir imposer des choses à notre adversaire, comme eux nous les imposeront. C’est une arme supplémentaire qu’on doit avoir. On ne passera pas d’homme à homme à la zone par plaisir mais il faut qu’on soit capables de le faire si besoin. On doit aller encore plus loin, on construit encore, pas à pas. On n’a pas beaucoup de temps de préparation donc on ne peut pas tout faire. »

Sur le cas de Mathias Lessort, est-ce qu’on va le voir jouer à Orléans, comme vous aviez semblé l’indiquer il y a une semaine ?

« C’est le staff médical qui décide toujours. On reste prudent, comme à notre habitude. On a décidé de le ménager, en accord avec le staff médical, et par la suite, on a réagi en appelant Yoan [Makoundou] pour pouvoir fonctionner. On s’est entraîné quasiment deux heures ce soir et on fera la même chose mardi. On va continuer à travailler. Ces matchs s’inscrivent dans un travail de fonds, on ne fait pas comme si c’était vraiment de la compétition, puisqu’on s’entraîne la veille et le lendemain. On a justement besoin d’avoir tous ces partenaires d’entraînement. »

« En attaque, on veut plus de précision dans ce qu’on fait »

À quoi vous attendez-vous pour la prochaine rencontre, face à un adversaire peu connu comme le Venezuela ?

« Je ne sais pas… On va regarder le Espagne – Venezuela de l’autre soir, mais seulement nous les coaches. On ne donnera pas forcément beaucoup d’informations aux joueurs. À partir de la Lituanie, on va commencer à scouter davantage nos adversaires. (…) Mais à ce stade, ce n’est pas ce qui m’importe. Je suis totalement concentré sur nous. Voir comment on développe nos acquis. En attaque, on veut plus de précision dans ce qu’on fait, dans l’agressivité et dans le spacing. Ce qu’on a vu dans les deux premiers matchs, c’est qu’on avait le bon état d’esprit pour se partager le ballon. Maintenant, il faut qu’on aille plus loin. On doit donner les meilleures solutions possibles au porteur de balle. C’est un des objectifs de nos prochains matchs. Et puis, en défense, continuez à développer la coopération et les articulations défensives, en particulier sur la zone. Pour l’instant, ce n’est pas suffisant ! Le dernier point, c’est le contrôle du rebond. On a été très faible contre le Monténégro, il faut impérativement qu’on s’améliore là-dessus ! On sait qu’on n’est pas trop performant dans ce domaine, déjà l’an passé. Donc on veut s’y atteler. »

Comment expliquez-vous ce problème aux rebonds, qui semble paradoxal tant l’Équipe de France ne semble pas avoir déjà eu autant de « grands » à l’intérieur ?

« Le problème, il est technique : on ne fait pas les box-out [les écrans retard] ! Et ce n’est pas tellement la faute des grands, ce sont aussi les extérieurs qui viennent de loin pour chiper des rebonds. Tant qu’on ne fera pas les box-out, on sera vulnérable. Et de l’autre côté, on n’a pas beaucoup d’agressivité pour aller au rebond offensif. Ça dépend beaucoup des joueurs. Rudy y va, Tarpey ou Yakuba Ouattara peuvent y aller mais très peu y vont. C’est vraiment un problème technique. On l’a déjà demandé mais il nous faut une prise de conscience. Tout le monde peut faire un box-out mais il faut avoir envie de le faire ! On doit être beaucoup plus concentré là-dessus ! »

Propos recueillis à Orléans

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