Pour progresser, Tristan Vukcevic peut compter sur les conseils de Marc Gasol et de son père

Et si les Wizards avaient déniché une nouvelle pépite serbe, au second tour de la dernière Draft ?

S’il n’est bien sûr pas Nikola Jokic, Tristan Vukcevic reste toutefois un vrai bon joueur de basket, mais aux lacunes prononcées, comme il l’a démontré en Summer League avec Washington (11.8 points et 6.5 rebonds de moyenne en 23 minutes, mais à 39% au shoot).

Heureusement, pour progresser au plus vite, le 42e choix de la Draft 2023 a la chance d’être épaulé par quelques grands noms également originaires d’Europe. À commencer par un certain Marc Gasol…

« Il m’a juste appelé [après la Draft], il m’a dit qu’il adorait mon jeu et qu’il voulait me donner des conseils », raconte-t-il, tandis que Pau Gasol est aussi un modèle. « Il m’a parlé des différences [entre la NBA et l’Europe] et comment est la vie en NBA, pour mon adaptation. Il m’a aussi dit que, dès que je me pose des questions, plus ou moins spécifiques, je ne devais pas hésiter à l’appeler. Je lui en suis reconnaissant, c’est une légende. »

Son avenir se jouera en Grèce ou aux États-Unis

Autre Européen de renom qui n’hésite pas à prodiguer ses conseils au (futur ?) rookie des Wizards : Dusan Vukcevic, qui n’est autre que… son père, et qui a connu une belle carrière en Europe dans les années 1990 et 2000.

« Honnêtement, ça peut paraître comme de la pression, beaucoup même, mais je ne pense pas que ça me cause du tort, je pense plutôt que ça m’aide », estime cependant Tristan Vukcevic, aussi inspiré par Peja Stojakovic. « Après un mauvais match, mon père a toujours été honnête avec moi, il ne m’a jamais dit que j’étais le meilleur et ça m’a toujours poussé à continuer de faire mieux. »

Faire mieux, au point de s’imposer comme le nouveau pivot NBA dominateur et tout droit venu d’Europe, après un certain Nikola Jokic ? Peut-être pas à ce point, surtout sans contrat garanti, même s’il est évidemment encore trop tôt pour le dire. En tout cas, l’âge d’or du sport serbe a tout pour l’inspirer aujourd’hui…

« La Serbie est un pays de basket, c’est dans notre sang. On dit que c’est le bon moment pour être Serbe, car [Nikola] Jokic est le meilleur joueur de NBA et [Novak] Djokovic le meilleur tennisman. C’est un pays sportif, nous comptons beaucoup sur nos différents sports », précise ainsi Tristan Vukcevic, fier de ses origines et désireux de prendre la succession du « Joker ».

Problème, comme indiqué plus haut, il va peut-être falloir que l’intérieur de 20 ans attende avant de vivre son rêve américain, puisque les dirigeants de Washington hésitent toujours à le renvoyer en Europe, et plus précisément en Grèce (Peristeri), pour qu’il se développe dans de meilleures conditions qu’aux États-Unis.

En l’état, à moins qu’un joueur des Wizards ne soit vite libéré, Tristan Vukcevic ne pourrait effectivement recevoir qu’un « two-way contract » de la part de la franchise de la capitale. Sans doute pas ce qu’il recherche…