Il a suffi de deux défaites de suite, à domicile, pour que certains demandent déjà la tête de Joe Mazzulla. L’ancien assistant d’Ime Udoka effectue pourtant un travail remarquable pour sa première saison, dans un contexte compliqué puisqu’il a été promu juste en amont de la campagne, suite à la suspension d’Ime Udoka, mais son inexpérience est pointée du doigt face à une pointure comme Erik Spoelstra.
Le coach du Heat, notamment avec sa zone, parvient à casser le rythme des Celtics, et Joe Mazzulla n’a pas encore trouvé la parade. Pour Erik Spoelstra, Joe Mazzulla « fait du très bon boulot ». « Ce qu’il réalise cette année n’est pas facile. Il faut respecter ce qu’il fait » demande le coach du Heat.
Joe Mazzulla a gagné la confiance de ses joueurs
Les deux hommes se connaissent déjà un peu, et ils ont appris à se connaître lors de la « bulle ». « On n’arrêtait pas de se croiser » se souvient Erik Spoelstra. « J’ai appris à connaître Joe au fil des ans. C’est un homme très vif. Il est très attentif aux autres. Il est plus mature que son âge. Il est à Boston depuis un certain temps, et je pense que c’est sans doute ce qui est le plus important. Il sait ce qui est important pour cette franchise et il a beaucoup d’expérience avec ces joueurs. Il a gagné leur confiance. »
Pour Marcus Smart, c’est injuste de pointer du doigt Joe Mazzulla et c’est aux joueurs de prendre leurs responsabilités. « Joe est du genre à ne pas nous tirer d’affaire lorsque nous jouons mal », rapporte l’ancien meilleur défenseur de la NBA. « On se doit de se regarder dans un miroir. Joe peut demander un temps-mort, et puis quoi ? On revient sur le terrain et on fait la même chose ? C’est de notre faute. »
Adapter sa mentalité au niveau de jeu
Pour le coach des Celtics, ses joueurs ont un problème d’état d’esprit. Après le Game 1, Jayson Tatum avait expliqué que les Celtics avaient pris la rencontre comme un match de saison régulière. Contrairement au Heat.
« Lorsque vous jouez à un certain niveau, en particulier contre une équipe comme celle-ci, vous ne pouvez pas vous contenter de penser que ce que vous avez fait dans le passé est suffisant » conclut Joe Mazzulla. « Nous devons donc adapter notre état d’esprit. Indépendamment de ce que nous faisons dans un quart-temps, nous devons augmenter notre niveau d’intensité, nous devons modifier notre état d’esprit, en sachant qu’ils vont répondre. C’est l’enjeu de cette série : combien de temps pourrons-nous rester l’équipe de basket la plus compétitive, la plus physique et la plus disciplinée ? »
Pour l’instant, seulement trois quart-temps par match, et ce n’est pas suffisant.