Nikola Jokic enchaîne les triple-double, Jamal Murray brille dans le quatrième quart-temps, et Bruce Brown est le facteur X du début de la finale de conférence face aux Lakers.
Jusqu’à présent, l’ancien des Pistons et des Nets est ainsi le 6e homme idéal pour les Nuggets dans ces playoffs.
« Sa défense, son énergie. Ce n’est pas seulement le Game 2 » détaillait Nikola Jokic après les 12 points et 5 rebonds de son coéquipier lors du dernier match. « Il fait ça depuis qu’il est arrivé ici. Il peut s’occuper des gars, il peut défendre sur plusieurs postes. Même s’il est plus petit, il est dur, il se bat. C’est bien de l’avoir dans l’équipe ».
Pour The Athletic, Mike Malone se rappelle du moment où il est tombé sous le charme de Bruce Brown. C’était en février 2020, juste avant la pandémie. Denver avait perdu à Detroit, avec une performance majuscule de l’arrière en sortie de banc : 19 points, 10 rebonds et 8 passes décisives.
« Je me rappelle avoir pensé : ‘On a été battu par Bruce Brown’. Il avait joué un super match » explique le coach.
Alors, lorsque les Nets n’ont pas cherché à le conserver lors de la dernière « free agency », et que peu d’équipes s’intéressaient vraiment à lui, les Nuggets se sont logiquement précipités pour le récupérer.
Un profil idéal autour du duo Murray – Jokic
« On a été surpris qu’il soit disponible le deuxième jour de la free agency » confirme Mike Malone. « On n’a pas hésité à le faire venir. C’est vraiment un mariage parfait pour nous ».
Un mariage parfait car Bruce Brown est, comme Kentavious Caldwell-Pope, le genre de profils défensifs dont les Nuggets avaient besoin pour entourer Jamal Murray et Nikola Jokic. Surtout que contrairement à son utilisation chez les Nets, où il servait presque de pivot (du haut de son 1m93…), il peut servir de deuxième créateur.
La seule mauvais nouvelle pour les Nuggets, c’est qu’il peut faire une croix sur sa « player option » à 6.8 millions de dollars pour la saison prochaine, et ainsi devenir free agent. Alors que Denver n’a pas ses « Bird Rights ».