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Sarunas Jasikevicius : « La saison régulière NBA est insoutenable à regarder »

NBA – La saison régulière, la structure de la ligue ou encore la place des jeunes : le coach du FC Barcelone n’aime rien, dans la NBA actuelle…

sarunas jasikeviciusSi les joueurs européens sont de plus en plus nombreux en NBA, et surtout de plus en plus forts à l’image des deux derniers MVP en date dans la ligue, Giannis Antetokounmpo et Nikola Jokic, qui se partagent les quatre derniers trophées, ce n’est en revanche toujours pas l’amour fou entre la ligue américaine et les coachs du Vieux Continent.

Après David Blatt, dont le palmarès compte parmi les plus impressionnants en Europe et qui notait en septembre dernier, durant l’EuroVasket, que « dans le jeu européen, les meilleures équipes gagnent alors qu’en NBA, les équipes avec les meilleurs joueurs gagnent, généralement », c’est cette fois Sarunas Jasikevicius qui a fait preuve de son scepticisme, de manière moins nuancée que son confrère, quant à la qualité du jeu produit par la Grande Ligue.

La saison régulière est « insoutenable »

« La NBA, c’est une ligue où seuls les propriétaires devraient être satisfaits, puisque la valeur des franchises explosent, et les entrées d’argent proviennent de partout dans le monde » lance d’abord le coach du FC Barcelone, avant de torpiller l’intérêt de la saison régulière. « Mais moi, j’aime le basket, et je ne peux pas supporter de le regarder, [en NBA]. C’est intenable. Les playoffs, c’est autre chose. Mais la saison régulière, c’est insoutenable. »

Sarunas Jasikevicius pointe en particulier du doigt le déséquilibre systématique au sein de la ligue américaine, avec seulement quelques équipes capables de viser le titre chaque année, quand d’autres, à l’extrême opposé, sont condamnées à empiler les défaites pour mieux préparer l’avenir.

« C’est un monde parallèle. Un business dans sa forme la plus pure » ajoute « Saras ». « Il y a une vingtaine d’équipes qui ne peuvent pas se qualifier en playoffs, et qui sont en constante improvisation. Et puis il y a seulement une dizaine d’équipes qui suivent un plan logique, qui savent ce qu’ils font. »

La place des jeunes, un choc culturel entre l’Europe et la NBA

Puis l’ancienne icône du Panathinaikos de s’attarder sur le sujet des jeunes, et notamment leur place prépondérante en NBA, au sein des clubs en reconstruction en particulier, contrairement en Europe où les plus jeunes joueurs sont très rarement des éléments clés d’une rotation à leurs débuts.

« Pour un jeune joueur, le plus important c’est l’environnement. Mais [en NBA] ils donnent les pleins pouvoirs à des gamins de 18 ou 19 ans, et le retirent des mains du coach. Ça n’a aucun sens » regrette-t-il. « Parfois ça marche, comme avec LeBron James. Mais combien d’exemples semblables y a-t-il vraiment ? Les franchises changent les coachs et les dirigeants pour que ces gamins soient satisfaits, alors que la première chose à faire est de leur apprendre le cheminement d’une carrière professionnelle, les valeurs d’une équipe. On ne peut confier les clés d’une équipe à un joueur de 18 ans. C’est à peine croyable, quand on voit ça en NBA.« 

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