Deux fautes après quatre minutes. Ce n’est pas l’entame idéale pour attaquer les playoffs, mais ce qu’a vécu cette nuit Jalen Brunson dans la première manche face aux Cavaliers. Le meneur des Knicks a rejoint son banc plus rapidement que prévu, mais rien qui ne puisse lui saper le moral. « Il n’y avait pas lieu de s’attarder sur ça et j’ai simplement essayé de rester positif » raconte le meneur des Knicks. « Je savais que mon heure viendrait. »
Après qu’il a écopé rapidement de sa 3e faute dans le 2e quart-temps, son heure viendra après la pause puisque Jalen Brunson va nous gratifier d’un magnifique duel avec Donovan Mitchell. Le même que la saison passée lorsqu’ils portaient les maillots de Dallas et Utah.
D’abord, c’est Jalen Brunson qui inscrit 12 points dans le 3e quart-temps, mais aussi qui met sur orbite Obi Toppin. Sous leur impulsion, les Knicks attaquent le dernier quart-temps avec huit points d’avance (78-70), et c’est beaucoup dans une rencontre aussi âpre. Puis Mitchell se fâche. L’ancien arrière du Jazz plante 10 points de suite, et tout est à refaire pour les Knicks. Pire, sur une claquette de Jarrett Allen, les Cavaliers sont passés devant (93-92).
Cedi Osman puni
On est dans le « money time du money time », et c’est Jalen Brunson qui enchaîne les dribbles pour déstabiliser Cedi Osman et frapper à cinq mètres (97-93). Il reste 75 secondes à jouer. Et c’est encore lui, 30 secondes plus tard, qui prend de vitesse le même Osman pour finir main gauche (99-95). Cleveland ne s’en remettra pas.
« Les Cavaliers n’ont pas baissé les bras, ils ont continué de se battre… On a gardé notre sang-froid et on est resté soudés » explique Jalen Brunson lors de l’interview d’après-match. « A titre personnel, je suis resté patient et calme, et j’ai gardé mon sang-froid. J’ai juste essayé d’être moi-même, à faire redescendre ma tension pour que rien de l’extérieur ne puisse m’atteindre. »
Pour Josh Hart, facteur X de la rencontre, le retour de Julius Randle soulage toute l’équipe, et enlève de la pression des épaules de Jalen Brunson. « Julius et Brunson ont simplement contrôlé le tempo, à nous placer dans les systèmes, et à faire toutes ces choses qu’on ne voit pas forcément dans la feuille de stats. Cela fait du bien qu’ils soient tous les deux de retour pour qu’on dispose de toutes de nos forces. »