On aurait pu choisir PJ Washington, magnifique face au Thunder, mais Stephen Curry fut lui aussi immense.
Seul joueur de Golden State à surnager en première mi-temps face aux Pelicans, avec 17 des 46 points de son équipe, le meneur a ensuite pu compter sur le réveil offensif de Klay Thompson et Jordan Poole, ainsi que sur l’influence défensive de Draymond Green, pour renverser totalement La Nouvelle-Orléans.
Il termine ainsi le match avec 39 points à 14/25 au tir, dont 8/15 de loin, 8 rebonds, 8 passes et 4 interceptions.
Surtout, ce qui marque, c’est la variété de son jeu pour piéger la défense adverse. Car Stephen Curry ne se contente pas de shooter de loin après des écrans, il coupe vers le cercle, il attaque les intervalles, il continue de se déplacer quand il transmet le ballon pour proposer une solution à ses coéquipiers. Et quand la défense adverse se concentre trop sur lui, il sert ses intérieurs près du cercle ou ses camarades.
« En première mi-temps, rien n’allait dans notre sens. Nous nous sommes auto-infligés pas mal de choses, et la seule chose que nous avions, c’était la détermination de Draymond en première mi-temps, qui est la preuve ultime de notre esprit de compétition inégalé »
Face à lui, aucune seconde de répit n’est permis et c’est bien la force de Golden State. Sans oublier le feu intérieur de ce groupe, qui a toujours faim malgré quatre titres de champion (2015, 2017, 2018 et 2022).
« Nous savons à quel moment de la saison nous sommes alors que nous avons fait face à beaucoup d’adversité tout au long de l’année » explique le double MVP. « Même en première mi-temps, rien n’allait dans notre sens. Nous nous sommes auto-infligés pas mal de choses, et la seule chose que nous avions, c’était la détermination de Draymond en première mi-temps, qui est la preuve ultime de notre esprit de compétition inégalé. Et c’est le cas depuis une décennie. »
Même à la 6e place de l’Ouest actuellement, ces Warriors se sentent capables de viser haut avec leur trio magique.
« Nous comprenons qu’il nous faut jouer mieux, de manière plus cohérente » continue Stephen Curry. « Nous devons comprendre nos rotations et d’autres choses. Mais cette force de conviction et cet instinct de tueur – moi, Draymond et Klay – nous l’avons. Nous le savons et nos gars commencent à le comprendre ».