Le joli coup des Lakers chez les Pelicans

Malheur au vaincu entre New Orleans et Los Angeles, dans la course au play-in et aux playoffs. À égalité (33-35) aux 9e et 10e places de l’Ouest avant la rencontre, les deux équipes n’avaient d’autre choix que de gagner dans cette fin de saison sous pression.

Et il semblerait que les Pelicans n’aient pas saisi l’enjeu de ce match, puisqu’ils ont été tout simplement catastrophiques pour attaquer la partie. Rapidement distancés au tableau d’affichage, au point de compter 15 points de retard après un quart-temps et de virer à -35 à la pause, les coéquipiers du revenant Brandon Ingram (22 points, 6 rebonds, 6 passes) n’ont ensuite jamais pu revenir au contact des visiteurs.

Une véritable aubaine pour les Lakers, guidés par Anthony Davis (35 points, 17 rebonds) et Malik Beasley (24 points), qui n’en demandaient évidemment pas tant. Auteurs d’une première mi-temps de rêve, les « Purple & Gold » en profitent ainsi pour recoller à la 8e place de l’Ouest et, dès demain soir à Houston, ils auront l’occasion de s’en emparer et de passer enfin à l’équilibre.

CE QU’IL FAUT RETENIR

— Une première mi-temps au plus-que-parfait pour Los Angeles. Les Lakers se sont rendus ce match facile en livrant une première période de feu, tout simplement. Auteurs de 75 points et en tête de 35 unités, ils ont fait voler en éclats la défense des Pelicans, incapable de résister à la maîtrise et l’exécution des hommes de Darvin Ham en attaque. Irrésistibles à 3-points (15 paniers primés, record de franchise sur une mi-temps), dans le sillage de Malik Beasley, les « Purple & Gold » ont juste réussi tout ce qu’ils entreprenaient, de chaque côté, alors qu’Anthony Davis dominait lui aussi tranquillement, et discrètement, à l’intérieur.

— Bonne opération pour Los Angeles, au contraire de New Orleans. En cas de victoire, chaque équipe pouvait revenir à hauteur des Mavericks, 8e de la conférence Ouest. Mission accomplie pour les Lakers donc, qui ne sont qu’à un petit succès de bénéficier d’un bilan équilibré et qui laissent en prime les Pelicans un match derrière eux (à égalité avec le Jazz). À noter que le Thunder, vainqueur face aux Nets, est lui aussi dans la course, au point de détenir maintenant la 8e place devant Dallas et Los Angeles. La soirée de demain vaudra son pesant d’or, mais Anthony Davis est d’ores et déjà annoncé absent chez les Rockets.

TOPS/FLOPS

✅ Anthony Davis. Les déplacements en Louisiane sont toujours particuliers pour l’ex-joueur des Pelicans, qui n’a pas manqué de briller devant son ancien public. Désireux de rebondir après un match compliqué face aux Knicks, « AD » s’est immédiatement mis en évidence pour lancer d’entrée les Lakers vers un 14-0. Agressif et dominateur dans la peinture, il a fait vivre un enfer à Jonas Valanciunas durant toute la soirée. Seul (petit) bémol : Davis a joué 33 minutes, alors qu’il aurait pu s’en contenter de 20-25 si Los Angeles avait mieux géré son avance en seconde période. Ce qui lui aurait permis d’être du « back-to-back » à Houston ?

✅ Malik Beasley. L’arrière des Lakers aura retrouvé ses sensations au tir l’espace d’une mi-temps, la première. Suffisant pour y planter 21 points et 7 paniers primés ! En pleine confiance et complètement en feu, il a fait exploser la défense des Pelicans avec ses multiples réussites extérieures en première intention et sur « catch-and-shoot ». Plus discret par la suite, Beasley signe tout de même l’une de ses meilleures sorties depuis son arrivée à Los Angeles. Une bonne nouvelle pour lui, dans le dur depuis quatre matchs (5/23 de loin).

⛔ CJ McCollum. On aurait pu citer les Pelicans dans leur intégralité, au vu de ce qu’ils ont proposé en première mi-temps, mais difficile de passer outre le niveau de jeu affiché par McCollum, l’un des leaders de l’équipe avec Brandon Ingram. Dans ce match importantissime par rapport au classement, il s’est complètement déchiré au scoring : 13 points, à seulement 5/17 au shoot, dont 1/10 à 3-points… New Orleans aurait pourtant bien eu besoin de la vingtaine de points habituelle de son arrière, certes intéressant à la création (9 passes pour 1 ballon perdu), mais ce n’est pas dans ce registre qu’il était attendu…

⛔ Jarred Vanderbilt. Clairement pas la meilleure des prestations de « Vando » depuis qu’il évolue sous les couleurs des « Purple & Gold ». Envoyé en mission défensive sur Brandon Ingram, il a ainsi accumulé les fautes, ce qui l’a pas mal handicapé pendant toute la rencontre. Dans ces conditions, difficile de trouver du rythme et de se mettre en évidence, malgré quelques séquences où son activité monstre a fait du bien. À noter, aussi, les performances mitigées de Dennis Schröder ou D’Angelo Russell dans le « backcourt », à partir du moment où il fallait tenir le score et gérer l’avance en seconde période.

LA SUITE

New Orleans (33-36) : déplacement à Houston, dans la nuit de vendredi à samedi (01h00).

Los Angeles (34-35) : « back-to-back » à Houston, dans la nuit de mercredi à jeudi (01h00).

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.