Brad Stevens a le feu vert pour recruter

Il y a un an, les Celtics affichaient un bilan négatif après 49 matches. Un an plus tard, ils sont leaders de la NBA avec seulement 16 défaites, et ils sont déterminés à remporter ce titre qui leur a échappé face aux Warriors en juin 2022. Alors que Danilo Gallinari piaffe d’impatience de rejouer après sa grave blessure au genou, la direction pourrait se renforcer dans les 15 jours à venir.

Il y a trois semaines, la franchise s’est séparée de Noah Vonleh pour libérer une place dans l’effectif, et le propriétaire Wyc Grousbeck annonce que Brad Stevens a son feu vert pour renforcer le groupe.

« La discussion que j’ai eue avec Brad porte sur cette année », révèle Wyc Grousbeck.« Il ne s’agit pas de se dire « ça portera ses fruits dans trois ans » ou « l’année prochaine ». On parle de cette année. Renforçons-nous, et au boulot ! Ce sont les instructions, et c’est ce que nous allons essayer de faire. S’il y a quelque chose à faire, nous le ferons. Sinon, nous apprécions cette équipe, et nous sommes d’ailleurs au sommet de la NBA en ce moment. »

« Je ne crois pas qu’on soit nettement meilleurs [que les autres] »

Il y a un an, les Celtics avaient réussi un coup de maître en récupérant Derrick White, devenu indispensable par sa défense et sa polyvalence sur les postes arrières. Cette année, les besoins sont moindres, mais Brad Stevens est prêt à saisir la moindre opportunité.

« Nous devons toujours chercher un moyen de nous améliorer », rappelle le président des Celtics. « Nous sommes bons, nous sommes dans le coup et nous sommes difficiles à battre, mais d’autres équipes sont dans le même cas aussi. S’il est possible d’augmenter ses chances, il faut vraiment le vérifier et l’examiner. »

Pour l’ancien coach de Boston, tout le monde est en position d’attente, et tout devrait se décanter d’ici une semaine. À quelques jours de la fin de la « trade deadline ».

« J’ai le sentiment que nous sommes dans une très bonne position au niveau du bilan et je pense que nous sommes meilleurs [que l’an passé]. Mais je ne crois pas qu’on soit nettement meilleurs [que les autres] » nuance Brad Stevens. « Les équipes vont encore s’évaluer jusqu’à la dernière semaine dans de nombreux cas et il sera intéressant de voir s’il y aura des changements majeurs ou pas. Je suis certain qu’il y aura un échange important, peut-être pas reconnu comme tel à ce moment-là, mais il n’y en a clairement pas eu beaucoup jusqu’à présent. »

« On étudie les opportunités qui méritent vraiment réflexion »

Il rappelle enfin qu’il faut tenir compte de l’équilibre de l’équipe. Les Celtics ont un noyau efficace, qui évolue ensemble depuis plusieurs années, et qui a grandi ensemble depuis plusieurs années. Il faut trouver le joueur idoine capable de se fondre dans le collectif, comme Derrick White l’an passé ou Malcolm Brogdon cette saison.

« C’est sans doute beaucoup moins probable ici parce que nous avons un très bon noyau qui a vécu de grands moments ensemble et qui a conscience de ce qu’il faut faire pour y arriver » estime Bred Stevens à propos d’une éventuelle intégration compliquée d’un joueur. « Ce qui est plus probable, c’est d’évaluer comment renforcer la richesse de l’effectif, comment s’assurer qu’on est à l’abri des fautes… Mais d’autres équipes sont dans le même cas aussi. Il y a de bons joueurs tout autour de la ligue, et on étudie les opportunités qui méritent vraiment réflexion. »