
À la fin du mois de décembre, Anthony Edwards évoquait avec enthousiasme son statut de leader de l’attaque des Wolves en l’absence de Karl-Anthony Towns, expliquant notamment qu’il ne s’était « jamais autant amusé en jouant au basket », alors qu’il est le porteur de balle et finisseur principal de son équipe depuis que « KAT » est sur la touche.
Un peu plus de deux semaines plus tard, une autre version, celle de ses coéquipiers, vient confirmer, et même approfondir ce sentiment unanime au sein de la franchise : l’arrière de 21 ans assume avec brio des responsabilités offensives décuplées depuis plusieurs semaines, sans pour autant en oublier son statut dans le vestiaire.
Celui d’un jeune joueur, dans sa troisième année seulement, qui n’en est finalement toujours qu’au début de sa progression. « C’est un chouette gamin. Il veut toujours appendre et progresser » confirmait ainsi Kyle Anderson. « Il va écouter tout ce qu’on lui dit, puis en faire ce qu’il en veut ensuite. Mais jamais il ne va prendre quelqu’un de haut, ou refuser d’écouter un conseil. Il veut toujours apprendre quelque chose. »
Face à la bonne volonté de l’attachant « Ant », désireux d’être « le plus facile à coacher possible pour donner l’exemple », les plus expérimentés du vestiaire n’hésitent alors pas à lui rentrer dedans à l’entraînement, notamment pour le réprimander sur ses pertes de balle, un domaine de progression important pour lui puisqu’il perd en moyenne plus de trois fois le cuir par match cette saison, ou sur certains tirs parfois trop compliqués.
Mais toujours dans une logique pédagogique, comme le confirme Austin Rivers. « Il va forcer certains tirs parfois, ce qui est naturel quand on porte autant la balle que lui. Mais personne ne lève la voix, car le gamin essaie toujours de faire le bon choix. Nous ne sommes jamais frustrés avec lui. On veut simplement l’aider à grandir, en gardant en tête qu’il n’a toujours que 21 ans. Souvent, les gamins de son âge n’en font qu’à leur tête. Pas lui. Il veut constamment progresser. » ajoutait l’arrière vétéran.
Quand Rudy Gobert, qui dans l’Utah avait déjà connu une semblable ascension fulgurante d’un jeune arrière au sein de l’attaque, quand Donovan Mitchell débarquait tambour battant dans la ligue en 2017, appréciait d’Anthony Edwards « l’humilité de comprendre qu’il est encore très jeune, et qu’il a encore de la marge avant de devenir le joueur qu’il veut être », malgré « une immense confiance en lui. »
Anthony Edwards |
Pourcentage |
Rebonds |
|
Saison |
Equipe |
MJ |
Min |
Tirs |
3pts |
LF |
Off |
Def |
Tot |
Pd |
Fte |
Int |
Bp |
Ct |
Pts |
2020-21 |
MIN |
72 |
32 |
41.7 |
32.9 |
77.6 |
0.8 |
3.8 |
4.7 |
2.9 |
1.8 |
1.1 |
2.2 |
0.5 |
19.3 |
2021-22 |
MIN |
72 |
34 |
44.1 |
35.7 |
78.6 |
0.9 |
3.9 |
4.8 |
3.8 |
2.3 |
1.5 |
2.6 |
0.6 |
21.3 |
2022-23 ☆ |
MIN |
79 |
36 |
45.9 |
36.9 |
75.6 |
0.6 |
5.2 |
5.8 |
4.4 |
2.4 |
1.6 |
3.3 |
0.7 |
24.6 |
2023-24 ☆ |
MIN |
79 |
35 |
46.1 |
35.7 |
83.6 |
0.7 |
4.8 |
5.4 |
5.1 |
1.8 |
1.3 |
3.1 |
0.5 |
25.9 |
2024-25 ☆ |
MIN |
79 |
36 |
44.7 |
39.5 |
83.7 |
0.8 |
4.9 |
5.7 |
4.5 |
1.9 |
1.2 |
3.2 |
0.6 |
27.6 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.