Retour presque parfait pour Rudy Gobert à Utah. Le Français a dominé dans la raquette (22 points, 13 rebonds), son équipe s’est imposée (118-108) et les fans lui ont réservé un accueil extrêmement chaleureux, saluant son nom lors de la présentation des deux équipes, avant que toute la salle ne le célèbre lors de la traditionnelle vidéo hommage.
« Ça fait du bien » a-t-il ainsi confié après le match. « On démarre un « road trip » de cinq matchs et on voulait vraiment le débuter de la bonne façon. Et bien sûr, comme je revenais à la maison, là où j’ai passé neuf ans de ma carrière, on voulait vraiment gagner cette rencontre. C’était un peu différent, d’être sur le banc des visiteurs, et dans le vestiaire des visiteurs, mais je suis très fier des gars ce soir. Ce n’est pas facile de gagner ici ».
Surtout dans un match forcément particulier pour Rudy Gobert.
« C’était incroyable. C’était compliqué pour moi de vivre toutes ces émotions parce que j’étais vraiment concentré sur le match. Mais entendre l’amour, les fans… La vidéo sur l’écran… Il y avait de l’émotion. »
« On m’a appris à jouer jusqu’à la dernière seconde. Il n’y avait aucune intention de manquer de respect à qui que ce soit »
Le Français expliquait d’ailleurs que jouer en altitude (Salt Lake City est à 1 300 mètres du niveau de la mer) est différent quand on y vit et quand on y vient comme visiteur. Il assurait aussi respecter les quelques sifflets venus des tribunes lorsqu’il s’est présenté sur la ligne des lancers-francs.
Et puis il y a eu ce layup dans les dernières secondes, alors que le match était plié. Les fans du Jazz n’ont pas aimé, comme Malik Beasley, venu critiquer ce panier « inutile » du revenant…
« On m’a appris à jouer jusqu’à la dernière seconde. Il n’y avait aucune intention de manquer de respect à qui que ce soit. Ces gars qui sont venus devant moi, ils ne vont rien faire de toute façon. Je n’ai juste pas pu serrer la main de mes gars, donc ça a un peu gâché mon moment. Mais c’est comme ça, certains gars veulent de l’attention ».
Pour Chris Finch, le panier de Rudy Gobert découle du pressing de l’équipe de Salt Lake City.
« Ne faites pas de pressing. Si vous cherchez à intercepter la balle dans les dernières secondes, on va mettre le panier » a-t-il conclu, interrogé sur le sujet. « Il n’y a rien à en conclure. »
https://www.youtube.com/watch?v=wTqfmXmCdBQ