Pour Malcolm Brogdon, la réussite des Celtics découle de la bonne ambiance en interne

Arrivé en NBA il y a six ans, Malcolm Brogdon a connu Milwaukee et Indiana, à chaque fois pendant trois saisons, avant de débarquer dans le Massachusetts. Le meneur a donc eu l’occasion de connaître différents vestiaires, ou la camaraderie n’était visiblement pas aussi développée qu’à Boston.

Pour lui, cette bonne ambiance générale n’est pas à négliger pour expliquer le début de saison réussi des Celtics, solides leaders de la conférence Est et sur une série de quatre succès avant la réception du Heat ce soir.

« Je pense que nous apprécions la compagnie de chacun en dehors du terrain et que c’est en grande partie ce qui explique nos résultats sur le terrain. Nous sommes une équipe qui rit et échange dans les vestiaires. Tout le monde peut se moquer de lui-même, se moquer les uns des autres. Nous passons un bon moment dans le bus, sur la route. Je pense que vous voyez le résultat pendant les matchs et notre confiance vient du fait de prendre du plaisir à jouer les uns avec les autres », a-t-il confié. « C’est un régal. Pour n’importe quel joueur NBA, que vous demandiez à Marcus Smart, Jayson Tatum, Jaylen Brown, à n’importe qui ».

Les capacités techniques et physiques ne suffisent pas dans le sport de haut-niveau. L’aspect mental et la camaraderie qui peut exister dans un vestiaire sont autant d’autres leviers qui font ou non la force d’une équipe. Elle nourrit aussi la stabilité de celle-ci, essentielle pour qu’elle soit productive et remporte accessoirement des matchs.

Des moments privilégiés à savourer à leur juste valeur

Pour Malcolm Brogdon, le noyau dur qui a façonné cette équipe de Boston y est pour beaucoup. Contrairement à lui, les joueurs majeurs de l’équipe n’ont connu que cet environnement, à Boston, pas épargné par les crises ces dernières années, mais dont ce noyau dur a réussi à se prémunir pour créer cette bonne ambiance en interne.

« C’est sûr. C’est honnêtement une conversation très courante que j’ai avec les gars, juste sur le fait d’apprécier l’endroit où ils sont. Marcus Smart, Jayson Tatum, Jaylen Brown, Grant Williams, ces gars n’ont pas vu d’autres équipes. Donc ils ne savent pas comment les autres organisations, les autres équipes se comportent, comment tout ça fonctionne ailleurs. Il y a donc beaucoup de bonnes choses ici, du haut en bas. Des dirigeants aux joueurs en passant par les entraîneurs », a-t-il ajouté.

Cette unité sert aussi le groupe lorsqu’il traverse des moments plus difficiles. Avec son expérience, mais également celle du vétéran Blake Griffin, Malcolm Brogdon ne manque donc jamais une occasion de rappeler à ses coéquipiers de savourer cette situation au maximum, afin de perpétuer ce cercle vertueux.

« Je le rappelle aux gars quand les temps sont durs, parce qu’il y a toujours des moments pendant la saison où il y a des accalmies, des gars qui sont un peu malheureux, c’est juste la nature du business. Mais moi et Blake, nous avons été dans des situations ou des équipes où ça ne gagnait pas, où l’équipe luttait vraiment et où c’était le chaos. J’essaie donc d’encourager les gars à apprécier ce qu’ils ont ici ».

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.