NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
MIN
DEN2:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • MIN1.74DEN2.06Pariez
  • IND1.43NEW2.7Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Plus que jamais, Mexico veut sa franchise NBA

NBA – La ligue confirme que la capitale du Mexique fait partie des villes candidates à une éventuelle expansion.

Si la NBA envisage, après 2024 et la renégociation des droits TV, de créer deux nouvelles franchises, on sait que Seattle et Las Vegas sont les villes les mieux placées pour décrocher le gros lot. Dans les deux villes, tout est en place pour accueillir une franchise et l’enthousiasme est général à l’idée qu’une équipe renaisse à Seattle, et que la NBA se décide enfin à poser ses valises à Las Vegas.

Mais de l’autre côté de la frontière, du côté du Mexique, on ne l’entend pas de cette oreille, et la capitale Mexico croit aussi en ses chances. D’autant plus que la NBA y vient souvent en saison régulière, et que désormais on y trouve une équipe de G-League. Dimanche, les Capitanes de Ciudad de Mexico ont ainsi débuté leur saison par une très large victoire (120-84) face aux Rio Grande Vipers, et la NBA a confirmé que Mexico faisait partie des pistes envisagées.

« Les déplacements ne sont pas un problème »

« L’expansion (de la NBA) n’est actuellement pas à l’ordre du jour, mais à un moment donné, si nous devions nous orienter vers une expansion, il n’y a aucun doute que Mexico devrait être l’une des villes à prendre en considération avec une foule d’autres villes très importantes et pertinentes en Amérique du Nord », a déclaré Mark Tatum, le bras droit d’Adam Silver, à Andscape. « L’un des plus grands défis de l’expansion internationale a toujours été les problèmes liés aux déplacements et aux installations. Mais il existe une structure de classe mondiale à Mexico, l’Arena CDMX, où nous avons joué des matchs au Mexique, et c’est déjà la salle de l’équipe de la G-League, les Capitanes. Ce n’est donc pas un problème. Et les déplacements ne sont pas un problème. C’est un vol assez court pour plusieurs de nos équipes, notamment celles du Texas, de la Floride et de la Nouvelle-Orléans. Depuis l’Arizona, c’est en fait un vol assez court. Donc, c’est le genre de choses que nous prenons en considération, et pour toutes ces raisons, on se devra de l’envisager. Mais, encore une fois, je dirais que ce n’est pas dans l’immédiat à l’ordre du jour. »

Bien évidemment, le potentiel « marketing » de Mexico est monstre puisqu’il s’agit de la 6e ville la plus peuplée au monde avec 22 millions d’habitants. C’est deux fois et demie plus que New York ! Andscape ajoute qu’une franchise serait celle d’un pays tout entier, et non uniquement de la capitale, et ça accroit encore davantage son attrait.

Bien sûr, il y aura des obstacles comme la sécurité, l’altitude ou encore l’attrait pour les joueurs, qui rechignent déjà, pour certains, à jouer à Toronto…

« Nous jouons des matches au Mexique depuis 1992. Donc, et ça fait donc 30 ans de matches », a déclaré Mark Tatum. « Il y a cinq ans, Adam et moi étions au Mexique avec notre équipe, y compris le responsable de notre activité [Amérique latine]. Nous avons discuté avec certains de nos partenaires sur place, Televisa et d’autres partenaires mexicains, et ils n’arrêtaient pas de nous demander : ‘Quand pourrons-nous avoir une équipe NBA à Mexico ?’. Et c’est à partir de là que nous avons commencé à parler et à dire : ‘Mexico est la plus grande ville d’Amérique du Nord’. Les gens ne s’en rendent pas compte. En termes de population, il n’y a pas de ville plus grande que Mexico en Amérique du Nord. Et le pays compte 125, 130 millions d’habitants et il y a une proximité avec les États-Unis. »

« La ville est prête depuis un certain temps »

Comme souvent avec la NBA, la G-League sert de laboratoire, et en terme d’engouement, c’est un vrai succès. Les joueurs américains y sont sensibles. Habitués à jouer dans des salles vides aux Etats-Unis, ils apprécient la ferveur du public mexicain, et d’anciens NBAers comme Jahlil Okafor et Alfonzo McKinnie louent les conditions de vie.

On trouve aussi Shabazz Napier et Gary Clark, ainsi que des « étrangers » comme Bruno Caboclo, des Porto-ricains, des Dominicains et même un Vénézuélien. Le tout avec un ambassadeur de choix, Eduardo Najera, le plus connu des joueurs mexicains, ancienne gloire des Mavericks.

« Je suis ici car je veux ramener la NBA à Mexico » résume-t-il. « La ville est prête depuis un certain temps. Si vous regardez les chiffres et les fans ici à Mexico uniquement, c’est assez significatif. Si c’est fait comme il faut, une équipe NBA peut transcender tout un [pays]. Nous sommes prêts. La G-League est certainement la première étape. Il va falloir faire des petits pas. Si les fans de la NBA au Mexique soutiennent cette initiative, ce sera formidable d’avoir leurs aînés ici. »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités