« Être prêt quand on appelle mon nom. » C’est la phrase la plus utilisée par les remplaçants dans les sports collectifs. Au basket, en NBA ou ailleurs, c’est même devenu un cliché usé jusqu’à la corde, tant il est répété.
Mais comme tous les clichés, il y a une part de vrai dans cette affirmation. Amath M’Baye l’a encore prouvé contre la Slovènie. L’intérieur n’avait joué que 18 minutes en deux matches depuis le début de l’Euro, barré par Guerschon Yabusele et Vincent Poirier.
Le forfait du premier pour ce dernier match de poule a donc enfin offert une opportunité à l’ailier fort de se montrer.
« C’est la première fois que ça m’arrive et je ne savais pas que j’en serais capable », avoue-t-il ainsi. « Je suis content de découvrir que oui. Cela fait dix ans que je suis professionnel et j’essaye de l’être dans les attitudes et les comportements. »
En 34 minutes, l’intérieur a compilé 13 points, 5 passes et 4 rebonds. Une performance solide, mais logiquement éclipsée par la défaite des Bleus et surtout par les 47 points de Luka Doncic.
« Il fait partie des superstars du basket dans le monde », poursuit-il en parlant du joueur de Dallas. « Soir après soir il montre pourquoi. C’était impressionnant. Après il y a pas mal de choses qu’on aurait pu mieux faire pour sortir le ballon de ses mains, forcer ses coéquipiers à produire un peu plus. »
La suite, c’est le huitième de finale contre la Turquie, demain à 12h (Canal+ Sport 360). Un pays que Amath M’Baye connait bien puisqu’il a passé les trois dernières saisons au Pinar Karsiyaka et évoluera lors du prochain exercice à l’Anadolu Efes Istanbul, le double champion de l’Euroleague en titre.
« Ça me fait plaisir. Je vais jouer contre mon coach de la saison prochaine. J’espère pouvoir gagner pour venir à l’entraînement et lui casser les couilles tous les jours. »