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EuroBasket 2022 | Présentation du groupe C

EuroBasket – Giannis Antetokounmpo et la Grèce se présentent en grands favoris de leur groupe, avec l’Italie et la Croatie à leurs basques.

L’EuroBasket 2022 démarre à partir du 1er septembre, dans quatre pays : la Géorgie (groupe A), l’Allemagne (groupe B), l’Italie (groupe C) et la République Tchèque (groupe D), avant que les pays qualifiés pour les phases finales ne se retrouvent en Allemagne, à Berlin.

Avant le début des opérations, Basket USA vous propose une présentation générale des forces en présences dans chaque groupe.

Après le Groupe A, puis le groupe B, on passe au Groupe C, un groupe plutôt ouvert avec la Grèce et la Croatie qui devraient s’octroyer les premières places tandis que l’Italie à domicile et l’Ukraine se battront pour les deux derniers tickets pour la phase finale, sachant que l’Estonie et la Grande-Bretagne semblent un ton en-dessous.

CROATIE

L’EFFECTIF

Le cinq majeur : Jaleen Smith, Bojan Bogdanovic, Mario Hezonja, Dario Saric, Ivica Zubac

Les remplaçants : Lovro Gnjidic, Karlo Matkovic, Dominik Mavra, Toni Perkovic, Roko Prkacin, Ivan Ramljak, Krunoslav Simon

LE JOUEUR À SUIVRE

Dario Saric. Blessé au genou droit depuis maintenant un an et deux mois, Dario Saric a retrouvé les parquets en préparation avec sa sélection, terminant notamment sur un 18 points, 6 rebonds dans la défaite de peu face à la Slovénie. Forcément en manque de condition physique, l’ailier fort des Suns sera néanmoins un des hommes forts de l’équipe croate qui a, pour une fois, réussi à réunir ses plus forts joueurs. En homme à tout faire, Saric peut apporter ce liant nécessaire à sa sélection, des deux côtés du terrain. L’ancien double MVP des Euros de moins de 16 et moins de 18 ans est clairement le facteur X de la Croatie : si le physique tient, la Croatie a une belle tête d’épouvantail ; sinon, ça sera très difficile d’aller loin…

FORCES ET FAIBLESSES

L’été a très mal commencé pour la Croatie qui ne participera pas à la prochaine Coupe du Monde après sa défaite contre la Finlande en juillet dernier. Sélection où les talents individuels ne manquent pas, la Croatie peine à trouver un second souffle depuis la génération de Toni Kukoc et Dino Radja, puisqu’elle n’a pas remporté de médaille internationale depuis le bronze de 1995 à l’Euro !

Leurs résultats en préparation, avec deux victoires contre des nations faibles (Hongrie, Bulgarie) et deux défaites contre la Slovénie et la République Tchèque, ainsi que leur manque de vécu collectif, ne sont pas très rassurants, mais il faut tout de même bien reconnaître que ce cinq majeur en impose avec quatre NBAers (anciens ou actuels), plus le meneur naturalisé Jaleen Smith, un joueur Euroleague avec l’Alba Berlin.

La présence simultanée de Saric et Zubac pourrait faire la différence, en solidifiant considérablement la raquette défensivement, pour la Croatie qui a souvent tendance à trop compter sur sa force de frappe offensive pour s’imposer. La relève aura aussi son rôle à jouer pour aller loin dans cette compétition, avec Lovro Gnjidic (21 ans), l’explosif Karlo Matkovic (21 ans) et Roko Prkacin (19 ans) qui vont découvrir ce niveau de jeu mais qui ont du talent plein les mains. Ça doit suffire pour passer la première phase et pourquoi pas aller grappiller, enfin, une médaille ?

Les absents : Ante Zizic, Dragan Bender…

LE BILAN EN PRÉPARATION

2 victoires – 2 défaites
353 points marqués
321 points encaissés
+32

RÉSULTAT AU DERNIER EURO

10e au classement final (éliminée en huitièmes (101-78) par la Russie)

ESTONIE

L’EFFECTIF

Le cinq majeur : Kerr Kriisa, Sander Raieste, Kristian Kullamae, Siim-Sander Vene, Maik-Kalev Kotsar

Les remplaçants : Martin Dorbek, Henri Drell, Janari Joesaar, Kristjan Kitsing, Rauno Nurger, Sten Sokk, Matthias Tass

LE JOUEUR À SUIVRE

Kerr Kriisa. Déjà connu des fans NCAA après deux saisons avec Arizona et une apparition au Sweet Sixteen, Kerr Kriisa a récemment fait parler de lui en Europe après sa rencontre avec Luka Doncic. Sans crainte, le meneur estonien est venu répondre à la superstar des Mavs, affirmant a posteriori qu’il « était facile de rentrer dans [sa] tête ». Pour le moins culotté, Kriisa est le jeune leader de sa sélection après une belle campagne à 10 points et 5 passes de moyenne chez les Wildcats.

FORCES ET FAIBLESSES

Qualifiée pour cet Euro avec un bilan de 2 victoires pour 4 défaites, l’Estonie revient de loin et arrive forcément dans la compétition avec des ambitions mesurées. Pour leur deuxième apparition à ce stade sur les vingt dernières années, l’Estonie est un jeune pays de basket, et a pour le coup envoyé une jeune équipe de basketteurs, parmi les moyennes d’âge les plus basses du tournoi à 26 ans.

Si leurs chances sont minces de passer le premier tour, il est tout à fait envisageable de les voir jouer les trouble-fête en renversant une équipe dans un grand soir. Un peu courte en longueur de banc, la rotation balte ne manque cependant pas de talent, avec Henri Drell sur les ailes qui revient d’une pige en G-League, ou encore le jeune Sander Raieste (qui évolue à Vitoria) ou le colosse, Maik Kotsar (2m11, 122kg), passé par South Carolina et Hamburg dans la peinture.

Les vétérans que sont Sten Sokk, Siim-Sander Vene et Martin Dorbek auront pour consigne d’encadrer leurs coéquipiers et d’instiller leur expérience dans ce jeune collectif. Et Kriisa jouera lui son rôle préféré de détonateur offensif, dans un fonds de jeu qui repose énormément sur la relance et l’improvisation.

Les absents :

LE BILAN EN PRÉPARATION

2 victoires – 3 défaites
408 points marqués
499 points encaissés
-91

RÉSULTAT AU DERNIER EURO

Pas qualifiée

GRANDE-BRETAGNE

L’EFFECTIF

Le cinq majeur : Luke Nelson, Ben Mockford, Myles Hesson, Teddy Okereafor, Gabe Olaseni

Les remplaçants : Jamell Anderson, Kavell Bigby-Williams, Dan Clark, Ovie Soko, Devon van Oostrum, Carl Wheatle, Patrick Whelan

LE JOUEUR À SUIVRE

Gabe Olaseni. Pivot du Darussafaka, où il vaut 13 points et 7 rebonds de moyenne en championnat turc, Gabriel Olaseni s’était surtout fait connaître lors du dernier Euro, en 2017, avec un tournoi magnifique bouclé à 17 points et 11 rebonds de moyenne, pour 27 d’évaluation ! Après avoir fait ses études à Iowa, Olaseni a bien bourlingué en Europe et il est la clé de voûte de son équipe avec le point d’ancrage qu’il offre dans le jeu intérieur.

FORCES ET FAIBLESSES

Pour sa cinquième participation sur les six dernières éditions de l’EuroBasket, la Grande-Bretagne continue de grandir et de faire grandir la balle orange au royaume du ballon rond, voire de l’autre ovale… Mais la sélection de Marc Steutel peut légitimement viser une qualification pour la deuxième phase. Ça ne sera pas facile, loin de là, mais c’est dans les cordes britanniques.

Car à côté de la force tranquille sous le cercle, Gabriel Olaseni, le Team GB s’est désormais constituée un axe fort sur la relation meneur – pivot avec l’éclosion de Luke Nelson. Ce dernier, ancien de UC Irvine en NCAA, a notamment passé 26 points pour battre l’Allemagne à Newcastle en qualifications. Ovie Soko et Myles Hesson sont les deux autres armes essentielles de l’équipe en attaque. Sans oublier le vétéran Dan Clark qui peut encore rendre des services avec sa taille et son adresse.

Avec son collectif bien huilé, la Grande-Bretagne aura en tout cas une belle carte à jouer dans le match à trois face à l’Ukraine et l’Estonie en deuxième partie de tableau. Une perf’ contre un des cadors du groupe (ou d’entrée de jeu face à l’Ukraine) suffirait par exemple à considérablement changer la donne…

Les absents : O.G. Anunoby…

LE BILAN EN PRÉPARATION

aucun match

(mais 0 victoire – 2 défaites en qualificatifs pour la Coupe du Monde)

RÉSULTAT AU DERNIER EURO

22e au classement final

GRECE

L’EFFECTIF

Le cinq majeur : Nick Calathes, Tyler Dorsey, Kostas Papanikolaou, Thanasis Antetokounmpo, Giannis Antetokounmpo

Les remplaçants : Dimitris Agravanis, Lefteris Bochoridis, Panagiotis Kalaitzakis, Leonidas Kaselakis, Ioannis Kouzeloglou, Giannoulis Larentzakis, Michalis Lountzis, Georgios Papagiannis, Kostas Sloukas, Ioannis Papapetrou

LE JOUEUR À SUIVRE

Giannis Antetokounmpo. Sacré champion NBA en 2021, Giannis Antetokounmpo a atteint le nirvana avec son équipe de toujours de Milwaukee. Sacré MVP des Finales après avoir déjà été double MVP de la saison, en plus de six capes All-Star plus un titre de MVP du match des étoiles, le « Greek Freak » a quasiment coché toutes les cases outre-Atlantique. Manquent cependant à son immense palmarès plusieurs encoches sur la scène européenne. Au contraire, Antetokounmpo n’a jamais encore vraiment réussi à « traduire » son jeu NBA tout en agressivité vers le cercle dans le contexte FIBA. A en croire sa prépa tout feu tout flamme, on ne semble plus très loin du déclic…

FORCES ET FAIBLESSES

Pas qualifiée aux derniers JO, décevante lors des trois dernières Coupes du monde et privée de médaille à l’Euro depuis 2009, la Grèce a cette fois déployé les gros moyens pour mettre fin à cette période de vache maigre de plus de dix ans. Avec sa superstar, Giannis Antetokounmpo, qui semble enfin bien accompagné avec Coach Dimitris Itoudis aux manettes, la sélection hellène fait assez nettement figure de favorite de son groupe.

Le cinq majeur grec est riche et bien équilibré, avec l’apport bienvenu de scoring sur l’extérieur de Tyler Dorsey aux côtés du distributeur de caviars, Nick Calathes. L’ailier vétéran de l’Olympiakos, Kostas Papanikolaou et Thanasis Antetokounmpo seront les plombiers de service avec leur polyvalence. Ce profil défensif, solide et athlétique est le nouveau visage de la Grèce.

Oubliée l’époque où la Grèce était le maître du jeu placé, en total contrôle de l’horloge… Avec les Antetokounmpo et Dorsey, ça joue vite et ça relance fort et haut. L’équipe de Coach Itoudis a intégré Josh Oppenheimer, assistant coach des Bucks, à son staff et la sauce est en train de prendre… La Grèce attend même de savoir si elle pourra compter sur un autre argument sous le cercle, avec Giorgios Papagiannis qui a été blessé en préparation mais qui pourrait revenir juste à temps. Bref, c’est du très lourd et ça peut viser une médaille sans souci !

Les absents : Georgios Papagiannis (?), Kostas Sloukas (?), Kostas Antetokounmpo (?), Kostas Mitoglou…

LE BILAN EN PRÉPARATION

4 victoires – 1 défaite
436 points marqués
382 points encaissés
+54

RÉSULTAT AU DERNIER EURO

8e au classement final (éliminée en quarts (74-69) par la Russie)

ITALIE

L’EFFECTIF

Le cinq majeur : Marco Spissu, Stefano Tonut, Simone Fontecchio, Achille Polonara, Nicolo Melli

Les remplaçants : Tommaso Baldasso, Paul Biligha, Luigi Datome, Nico Mannion, Alessandro Pajola,  Giampaolo Ricci, Amedeo Tessitori

LE JOUEUR À SUIVRE

Simone Fontecchio. Quand Ettore Messina admet qu’il a « merdé » en ne lui faisant pas confiance en 2019 à son arrivée à Milan, il lui rend un vibrant hommage. Contraint de s’exiler en Allemagne, comme Nicolo Melli avant lui, pour exploser sur la scène européenne, Simone Fontecchio ne s’est en tout cas plus retourné depuis. A 12 points, 4 rebonds et 2 passes de moyenne avec Vitoria en Euroleague cette saison, Fontecchio a séduit le Jazz qui va lui donner une chance à la rentrée prochaine. Une ascension fulgurante qui se concrétise, par la force des choses avec la blessure de Gallinari, par un rôle de leader national pour cet Euro à la maison.

FORCES ET FAIBLESSES

Valeureuse l’été passé en se qualifiant aux dépens de la Serbie à domicile au TQO de Belgrade avant de finir à une belle cinquième place à Tokyo, la sélection italienne comptait bien enchaîner avec un Euro de toute beauté à domicile, à Milan. Avec le fils prodigue, natif de la capitale lombarde, Danilo Gallinari pour porter le flambeau…

Mais l’ailier vétéran s’est malheureusement blessé au genou gauche en préparation, un énorme coup de massue pour l’équipe de Gianmarco Pozzecco (vice champion olympique en 2004). Egalement privés de nombreuses stars, dont le dernier n°1 de la Draft, Paolo Banchero, Gli Azzurri n’en restent pas moins suffisamment talentueux pour ambitionner les quarts de finale a minima. Les Mannion, Melli, Datome et autres Polonara sont les cadres du dispositif transalpin, avec un rythme élevé en attaque et pas mal de trous d’air en défense.

Pas rassurants en préparations, avec une seule victoire en quatre tentatives, les Italiens ont su redresser la barre sur les deux matchs qualificatifs pour la Coupe du Monde en battant l’Ukraine (qu’ils retrouveront à Milan) et la Géorgie coup sur coup. Equipe embêtante car capable de grosses séries offensives, l’Italie est ambitieuse mais n’a plus connu de podium continental depuis 2003.

Les absents : Danilo Gallinari (blessé), Paolo Banchero, Marco Belinelli, Alessandro Gentile, Daniel Hackett…

LE BILAN EN PRÉPARATION

1 victoire – 3 défaites
327 points marqués
348 points encaissés
-21

RÉSULTAT AU DERNIER EURO

7e au classement final (éliminée en quarts (83-67) par l’Italie)

UKRAINE

L’EFFECTIF

Le cinq majeur : Vitaly Zotov, Sviatoslav Mikhailiuk, Bohdan Blizniuk, Viacheslav Bobrov, Oleksiy Len

Les remplaçants : Volodimir Gerun, Denis Lukashov,  Artem Pustoviy, Issuf Sanon, Ilya Sidorov, Dmitro Skapintsev, Ivan Tkachenko

LE JOUEUR À SUIVRE

Svi Mykhailiuk. Fraichement coupé par les Raptors, Svi Mykhailiuk commence à connaître la chanson, lui qui a déjà connu quatre franchises NBA (et autant de succursales en G-League) depuis sa Draft en 2018 à sa sortie de Kansas. Pleinement concentré sur sa sélection ces jours-ci, Mykhailiuk aurait tort de s’en priver car il va avoir les coudées franches pour démontrer tout son talent sur la scène européenne. Shooteur d’élite mais aussi créateur de jeu pour ses coéquipiers, l’ancien du Thunder (où il a réussi sa meilleure saison en carrière à 10 points, 3 rebonds, 2 passes de moyenne) a parfois tendance à tenter le diable, mais il sera quoiqu’il arrive le maître à jouer de l’Ukraine.

FORCES ET FAIBLESSES

Plutôt en réussite lors de leurs dernières apparitions à l’Euro, avec notamment une belle 5e place en 2013, l’Ukraine n’a en revanche pas été très brillante sur ces dernières sorties de l’été. En préparation, l’équipe de Aigars Bagatskis a subi trois revers en quatre matchs. Et les deux matchs de qualification au Mondial ont également donné deux défaites (dont la dernière face à l’Islande)…

Cela dit, l’Ukraine dispose pour la première fois de son histoire de deux joueurs NBA dans son effectif pour cet Euro, avec Alex Len et Svi Mykhailiuk qui, en 2018, avaient réussi à propulser l’Ukraine à une victoire face à l’Espagne ! Elle dispose également de la possibilité de présenter une configuration (comme la France ou la Lituanie) avec deux tours jumelles avec Len et Artem Pustovyi (2m18). Il sera aussi intéressant de voir où en est Issuf Sanon, drafté en 2018 en NBA mais toujours en Europe trois ans plus tard…

En ballotage plutôt favorable pour aller arracher la dernière place qualificative de ce groupe (au-dessus de l’Estonie et de la Grande-Bretagne), l’Ukraine va devoir jouer serré. Comme mentionné plus avant, ce premier match face à la Grande-Bretagne dès vendredi sera fondamental pour la suite des opérations… Le moindre faux-pas pourrait s’avérer fatal.

Les absents :

LE BILAN EN PRÉPARATION

1 victoire – 3 défaites
334 points marqués
339 points encaissés
-5

RÉSULTAT AU DERNIER EURO

15e au classement final (éliminée en huitièmes (79-55) par la Slovénie)

LE CALENDRIER DU GROUPE C

Vendredi 2 septembre 2022

  • Ukraine – Grande-Bretagne (14h15)
  • Croatie – Grèce (17h00)
  • Italie – Estonie (21h00)

Samedi 3 septembre 2022

  • Grande-Bretagne – Croatie (14h15)
  • Estonie – Ukraine (17h00)
  • Grèce – Italie (21h00, sur Canal+ Sport)

Lundi 5 septembre 2022

  • Croatie – Estonie (14h15)
  • Grande-Bretagne – Grèce (17h00)
  • Ukraine – Italie (21h00)

Mardi 6 septembre 2022

  • Estonie – Grande-Bretagne (14h15)
  • Grèce – Ukraine (17h00)
  • Italie – Croatie (21h00)

Jeudi 8 septembre 2022

  • Croatie – Ukraine (14h15)
  • Estonie – Grèce (17h00)
  • Grande-Bretagne – Italie (21h00)

A lire aussi : la preview du Groupe A

A lire aussi : la preview du Groupe B

Crédits photo : FIBA

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