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Jerry Stackhouse défend ses Pistons des années 90

NBA – Entre les « Bad Boys » et les champions NBA 2004, les Pistons ont vécu une période compliquée avec une nouvelle identité et une formation moyenne.

Chaque franchise traverse des périodes compliquées, et c’est le cas actuellement des Pistons qui n’ont atteint les playoffs qu’à deux reprises depuis 2010. Un coup de mou que l’équipe avait déjà connu au milieu des années 90.

Après les années glorieuses du tandem Thomas-Dumars, et avant la reconquête avec Chauncey Billups, Richard Hamilton ou encore Ben et Rasheed Wallace, les Pistons avaient tenté de reconstruire autour de Grant Hill, Rookie Of The Year et chouchou des fans dès son arrivée en NBA.

Pour ne rien arranger, c’est à cette époque, entre 1996 et 2001, que les dirigeants avaient décidé d’abandonner leur mythique maillot pour une tenue « futuriste » avec de nouvelles couleurs, un cheval, des flammes et un pot d’échappement. Une tenue décriée à l’époque, mais aujourd’hui relancée pour les 65 ans de la franchise, et Jerry Stackhouse était invité à cette soirée.

« Je pense que l’accueil avait été mitigé à sa sortie » se souvient l’ancien scoreur. « Les gens ne supportent pas le changement, mais une fois que c’était fait, ils se sont dit : ‘Hey, on l’aime bien !’. Je pense qu’il y a eu suffisamment de clameur autour de lui pour que les fans souhaitent qu’il ressorte, et je suis heureux que les Pistons aient pensé à moi pour l’aider à le relancer. »

« Ce n’était pas l’équipe championne de 2004, mais il y avait Grant Hill, il y avait moi, Lindsey Hunter et Allan Houston. Terry Mills… »

Que retenir sur le plan sportif de cette époque ? Même si l’équipe va atteindre les playoffs à quatre reprises, la mayonnaise ne va pas prendre, et pourtant Jerry Stackhouse en garde un bon souvenir.

« Je trouve ça bien que les gens se souviennent de certaines choses que nous avons réalisées à cette époque » poursuit Jerry Stackhouse, arrivé aux Pistons en décembre 1997. « Ce n’était pas les jours de gloire. Ce n’était pas les Bad Boys. Ce n’était pas l’équipe championne de 2004, mais entre les deux, il y avait Grant Hill, il y avait moi, Lindsey Hunter et Allan Houston. Terry Mills. Vous aviez des gars qui ont contribué à prendre quelques ingrédients de ces Bad Boys. J’ai pu être dans le vestiaire avec Rick Mahorn et Joe Dumars. Ces gars-là étaient des adultes. Ils vous apprenaient à être un professionnel. Je n’ai rien contre Philadelphie, mais j’étais avec beaucoup de jeunes. Quand je suis arrivé ici, c’est la première fois que j’ai senti que j’étais entouré de professionnels, de gars qui savaient comment faire leur travail. »

À Detroit, où il a le champ (très) libre en attaque, le Stack’ va engranger deux sélections au All-Star Game, et sous ce fameux maillot, il va tourner à 29.8 points de moyenne en 2001. Il ira même jusqu’à planter 57 points face aux Bulls, et ça reste encore aujourd’hui le record de points de la franchise.

Plus de 20 ans plus tard, Jerry Stackhouse trouve des similitudes entre son équipe, et l’actuelle.

« Cade est super-doué et il me rappelle un peu Grant Hill » estime Jerry Stackhouse. « Il peut créer pour les autres, il peut créer pour lui-même. Ce gamin me fait un peu penser à moi par sa manière d’attaquer le panier. Je ne sais pas si j’avais des qualités de meneur de jeu (rires). Je suis emballé aussi par Saddiq Bey et Stewart. Ces gars apportent une dureté qui représente vraiment Detroit et ce que nous sommes. Je pense qu’il est temps pour eux de passer à l’étape suivante. »

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