Contrairement à Jaylin Williams, Kennedy Chandler ou Andrew Nembhard, tous draftés au second tour comme lui, Moussa Diabaté n’a pas décroché de contrat de huit millions de dollars sur quatre ans. Du jamais vu pour des seconds tours de Draft.
Sélectionné en 43e position par les Clippers, le Français devra se contenter d’un « two-way contract », et ça signifie qu’il effectuera des allers-retours entre la G-League et la NBA.
Sorti de Michigan, le Français n’a disputé que deux matchs à Las Vegas, après une petite blessure à la cheville droite, mais avec 9 points et 7 rebonds de moyenne, il a réalisé des débuts encourageants avec les Clippers.
Intérieur mobile et actif, il a déjà tapé dans l’oeil de Lawrence Frank, le président des Clippers, qui voit en lui un « prospect » à former.
« C’est un projet de développement. On sait où il en est, et on aura un très bon plan et une bonne vision de ce qu’on va faire avec le temps » avait-il dit au lendemain de la Draft. […] Il a joué une année de basket universitaire. On va vraiment construire sur ses qualités, ensuite construire son jeu offensif et voir jusqu’où il peut aller. »
Autre atout de Moussa Diabaté, son enthousiasme. « Avec lui, tout part de sa personnalité » assure Lawrence Frank. « Son moteur est à un très haut niveau. Il a vraiment une bonne agilité et je pense qu’il pourra devenir un intérieur qui peut switcher [sur les écrans]. Il est bien conscient de ses forces et de ses faiblesses. »
LEXIQUE |
Two-way contract : Conçu pour créer une nouvelle passerelle entre la NBA et la G-League, ce type de contrat permet à chaque équipe de s’attacher les services d’un ou deux joueurs supplémentaires, pour les faire évoluer principalement dans leur franchise de ligue de développement affiliée mais aussi jusqu’à 50 matches en NBA.