Fin 2020, la NBA avait annoncé aux franchises que, malgré la crise, le “salary cap” allait être préservé d’une éventuelle baisse dans les années à venir. La ligue a tenu parole et The Athletic annonce même qu’elle vient encore de revoir ses estimations à la hausse pour la saison prochaine.
Nos confrères expliquent ainsi que la masse salariale autorisée pour la campagne 2022/23 devrait être de 122 millions de dollars alors que la “luxury tax” serait fixée à 149 millions de dollars.
On est donc désormais à trois millions de dollars de plus que ce qui avait été préalablement annoncé et, à titre de comparaison cette saison, le salary cap est à 112.4 millions de dollars et la luxury tax à 136.6 millions.
Sources: The NBA has informed teams of slightly higher projections for 2022-23 salary cap and luxury tax level — $122M cap and $149M tax. https://t.co/R7qTL2q1aW
— Shams Charania (@ShamsCharania) March 31, 2022
LEXIQUE |
– Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle était annoncée à 115 millions de dollars, mais pourrait donc baisser jusqu’à 95 voire 85 millions. Les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».
– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».