Frank Vogel n’aura eu besoin que d’une demi-saison comme « coach intérimaire » pour prouver qu’il pouvait faire du bon boulot aux Pacers.
A un tel point que Danny Granger, le franchise player d’Indiana, lui a apporté son soutien : il aimerait qu’il reste et que son contrat soit pérennisé.
Jim O’Brien débarqué, Frank Vogel a assumé le rôle de coach pour les Pacers à partir du 31 janvier.
Avant sa prise de pouvoir, les Pacers affichaient un bilan de 17 victoires pour 27 défaites (38,6%). Sous le leadership de leur nouvel entraîneur, la barre a été clairement redressée : 20 victoires, 18 défaites (52,6%). Et le premier tour des playoffs a montré que l’équipe avait du talent, du coeur et de l’envie.
Maintenant que la saison est finie, le staff va devoir décider s’ils gardent Vogel, ou s’ils recherchent une meilleure alternative sur le marché.
Si on demandait aux joueurs, la réponse sera claire. Un exemple avec Danny Granger, meilleur marqueur de son équipe.
Nous voulons que le terme « par interim » soit supprimé de son titre.
Danny Granger et les joueurs des Pacers s’attendent à être consultés au moment du choix, et parleront d’une même voix en faveur de leur coach. Même s’ils sont réalistes.
Bien sûr, c’est au management de prendre la décision. Et ils ne choisissent pas toujours en fonction des joueurs.
On le dit souvent ici, le coach est un technicien et un meneur d’hommes. Le bilan de son équipe plaide pour Frank Vogel dans le premier domaine. Les éloges de ses troupes montrent qu’il a su acquérir la légitimité nécessaire.
Pas de doute : Larry Bird et le front office devraient regarder de très près la candidature du coach « par interim ».