Il y a différentes manières d’obtenir un panier facile en NBA. On peut compter sur le talent individuel pur d’un joueur, mais également sur une bonne passe, les fameuses « assists » dont John Stockton domine le classement.
Mais ces dernières années, la NBA a développé différents indicateurs pour aller un peu plus loin. Ainsi, la ligue enregistre les « screen assists », c’est-à-dire les écrans qui conduisent à un panier. Avec 277 depuis le début de la saison, c’est Rudy Gobert qui a le plus aidé ses coéquipiers à obtenir des paniers de cette façon, en les épaulant sur 676 points. Il devance Steven Adams (575 points) et Jakob Poeltl (560 points).
La NBA enregistre aussi les « hockey assists » ou « secondary assists », qui sont les passes avant les passes décisives. C’est souvent elle qui crée le décalage, ou la situation de surnombre. À ce jeu-là, c’est Mike Conley qui est premier (57) depuis le début de saison, devant Stephen Curry (55), Darius Garland (51) et Chris Paul (50).
Le meneur de Golden State serait sans doute également dans les premières places si la ligue enregistrait ce que certains appellent les « Cut Assists ».
De quoi s’agit-il ? En fait, des mouvements d’un joueur qui perturbent les défenses adverses, parce qu’il y a une mauvaise communication, et que deux joueurs ne sont pas d’accord sur le fait de « switcher » par exemple, entraînant des ouvertures indirectes. Les Warriors ont systématisé cela avec notamment leur double MVP qui, même en panne d’adresse, attire tellement l’attention de ses opposants qu’il crée des brèches.
Voici un excellent montage de Doug Brotherton pour se rendre compte de quoi il s’agit exactement.
https://twitter.com/CoachBrotherton/status/1488514059959947268