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Fidèles à leurs principes et leur identité, les Spurs se découvrent de nouveaux leaders

NBA – Les Spurs restent sur six victoires en neuf matches, et ils sont à nouveau dans la course au « play-in ». En s’appuyant sur l’éclosion de jeunes talents pour accélérer sa reconstruction.

Lors de la victoire face aux Nuggets, Gregg Popovich avait qualifié la performance de Derrick White de « prodigieuse ». Cette nuit, après sa sortie face aux Pelicans, il a estimé que c’était « ridiculous », qu’on pourrait traduire par « absurde » ou « insensé ». Dans le bon sens du terme.

« Actuellement, ce qu’il fait est absurde » a soupiré le coach des Spurs en conférence de presse. « Les gars… sérieusement… Quand lui, DJ et Jakob jouent comme ça, on se donne la possibilité de gagner des matches. Ils sont juste infatigables en défense et au rebond. »

En cette période de reconstruction, après avoir laissé partir en quelques mois Rudy Gay, DeMar DeRozan, Patty Mills et LaMarcus Aldridge, Gregg Popovich a peut-être trouvé sa nouvelle colonne vertébrale, indispensable pour avancer avec Dejounte Murray (25 ans), auteur de son 4e triple-double de saison, Derrick White (27 ans) percutant en attaque, et agressif en défense, et enfin Jakob Poeltl (26 ans), qui s’est offert le luxe de dominer Jonas Valanciunas. Ces trois-là combinent 58 points, 32 rebonds, 22 passes et 8 interceptions face aux Pelicans !

« On n’a pas été bons à 3-points, et c’est un problème cette année, mais on inscrit 28 points sur leurs balles perdues, et tout part de la défense » poursuit Gregg Popovich. « Quand vous ne mettez pas vos 3-points, vous avez intérêt à être bons au rebond et en défense pour rester dans le match, et ces trois-là ont été fantastiques. Ils montrent la voie, et les autres suivent. C’était un très grand effort collectif. »

« Tous les autres se sentent plus à l’aise car ces gars montrent la voie »

Aux côtés de Dejounte Murray et Derrick White, dont on connaissait déjà les qualités, c’est Jakob Poeltl qui a clairement élevé son niveau de jeu. La saison passée, la direction s’était séparé de LaMarcus Aldridge pour lui faire de la place, et ils ont réaffirmé cette confiance en le prolongeant. L’Autrichien s’approche du double-double de moyenne, et quand il se décidera à progresser aux lancers-francs, il deviendra une véritable option en attaque.

« Ils ont de plus en plus confiance en lui pour marquer » poursuit Gregg Popovich à propos de son pivot. « Il trouve des positions pour recevoir le ballon et cette synergie se met très bien en place. »

Quant au duo Murray-White, Gregg Popovich rappelle qu’ils sont en confiance simplement parce qu’ils n’ont plus de soucis de santé, et qu’ils peuvent enfin jouer ensemble. « Derrick jouait déjà comme ça avant, et c’est juste qu’il lui a fallu du temps pour être à nouveau en confiance. Quant à DJ, il est régulier, et il apporte plein de choses différentes à chaque match. Les deux font en sorte de garder tout le monde soudés, et les deux fonctionnent vraiment l’un avec l’autre. Désormais, ils incluent Jakob, et tous les autres se sentent plus à l’aise car ces gars montrent la voie. On ne peut pas s’attendre à ce que le banc soit bon tous les soirs, mais quand les titulaires le sont, on est en bien meilleure forme. »

Adversaire des Spurs à deux reprises la semaine dernière avec ses Nuggets, Mike Malone rappelle qu’il existe un système Spurs et qu’année après année, il n’évolue pas, et que les Texans conservent ainsi leur marque de fabrique. « Peu importe qui est dans leur effectif, vous savez à quoi vous attendre avec les Spurs. Ils font partie des leaders aux passes par match, ils font partie des équipes qui perdent le moins de ballons… Ils sont très disciplinés et bien coachés« .

Pour Ime Udoka, ancien joueur et assistant à San Antonio, la clé vient de Gregg Popovich qui entraîne ses jeunes Spurs comme si Tony Parker, Manu Ginobili et Tim Duncan étaient toujours là.

« Il va continuer d’entraîner les gars, peu importe qu’il s’agisse de vétérans qui sont ici depuis 15 ans ou d’un jeune groupe comme celui qu’il a maintenant. Il va leur enseigner la bonne façon de faire, et il va en tirer les fruits même s’ils passent par des moments compliqués. »

« Ce qui est génial avec Pop, c’est qu’il y a toujours un projet derrière son coaching »

D’ailleurs, le système Spurs, ce n’est pas uniquement de la tactique et le terrain, c’est aussi un esprit quasi « familial ». « C’est une fratrie » résume Dejounte Murray, tandis que Jakob Poeltl loue « un sens de l’unité. Nous essayons de construire une sorte de relation en dehors du terrain. Avec d’autres équipes, cela peut arriver ou pas. Ici, nous faisons des efforts pour être ensemble et nous entendre. »

Cette volonté du « vivre ensemble », c’est ce qui fait le succès des Spurs depuis 25 ans, et c’est ce qu’admire Steve Kerr. « C’est la beauté de ce que Pop façonne depuis plus de 20 ans. C’est la stabilité, ce rituel quotidien du : ‘Nous allons travailler, nous allons jouer, et nous allons le faire ensemble. Et nous allons apprécier le processus’. Ce qui est génial avec Pop, c’est qu’il y a toujours un projet derrière son coaching. Même si c’est un compétiteur incroyable, qu’il va se battre pour tout et qu’il veut gagner, il a aussi en tête que si une jeune équipe n’est pas un prétendant au titre , il faut faire évoluer sa philosophie et accepter la réalité des choses. »

Steve Kerr sait de quoi il parle puisqu’il a mangé son pain noir il y a deux ans avec Golden State après avoir été au sommet pendant cinq ans. Aujourd’hui, les Warriors ont retrouvé les hauteurs, et l’identité et la culture d’une franchises sont les socles pour rebondir.

« C’est dans ces moments qu’on se rend compte à quel point son processus est important, et à quel point l’identité est importante » conclut Steve Kerr. « Si vous n’êtes pas capable de maintenir votre identité dans les mauvais moments, c’est que vous n’avez pas d’identité. Cela signifie que c’est une fausse identité car elle ne dépend que des victoires. »

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Victor Wembanyama 46 33.2 47.6 35.2 83.6 1.8 9.2 11.0 3.7 3.2 1.1 3.8 2.3 24.3
De'aaron Fox 17 34.0 44.6 27.4 81.9 0.5 3.8 4.3 6.8 2.4 1.5 0.3 2.7 19.7
Devin Vassell 64 31.0 44.3 36.8 79.2 0.5 3.5 4.0 2.9 1.4 1.3 0.5 1.7 16.3
Stephon Castle 81 26.7 42.8 28.5 72.4 1.1 2.6 3.7 4.1 2.2 0.9 0.3 2.0 14.7
Keldon Johnson 77 23.9 48.2 31.8 77.3 1.5 3.4 4.8 1.6 1.0 0.6 0.3 1.5 12.7
Harrison Barnes 82 27.2 50.8 43.3 80.9 1.2 2.6 3.8 1.7 0.6 0.5 0.2 0.9 12.3
Jeremy Sochan 54 25.3 53.5 30.8 69.6 2.4 4.2 6.5 2.4 1.6 0.8 0.5 2.4 11.4
Julian Champagnie 82 23.6 41.5 37.1 90.4 0.8 3.1 3.9 1.4 0.9 0.7 0.4 1.4 9.9
Chris Paul 82 28.0 42.7 37.7 92.4 0.4 3.2 3.6 7.4 1.6 1.3 0.3 1.8 8.8
Sandro Mamukelashvili 61 11.2 50.2 37.3 74.1 1.0 2.0 3.1 0.8 0.4 0.4 0.3 1.0 6.3
Bismack Biyombo 28 18.8 58.8 0.0 40.0 1.5 4.1 5.6 1.1 1.0 0.6 0.8 1.9 5.1
Malaki Branham 47 9.1 45.8 40.5 81.8 0.1 0.9 1.1 0.8 0.7 0.2 0.0 0.6 5.0
Zach Collins 36 11.8 46.2 30.4 88.6 1.1 1.8 2.8 1.4 0.6 0.4 0.4 1.9 4.6
Tre Jones 28 16.1 48.4 30.8 75.8 0.5 1.5 2.1 3.7 0.8 0.6 0.2 1.2 4.4
Charles Bassey 36 10.4 58.1 0.0 63.6 1.6 2.7 4.2 0.5 0.6 0.4 0.8 1.4 4.4
Blake Wesley 58 11.8 43.5 29.3 62.3 0.3 0.8 1.1 2.0 0.9 0.6 0.1 0.8 3.7
David Duke 6 5.6 42.9 50.0 50.0 0.2 0.7 0.8 0.7 0.3 0.2 0.0 0.2 2.7
Jordan Mclaughlin 18 6.9 53.6 45.0 100.0 0.1 0.4 0.5 1.5 0.3 0.3 0.1 0.3 2.5
Sidy Cissoko 17 3.2 50.0 42.9 16.7 0.2 0.4 0.6 0.4 0.1 0.1 0.0 0.4 1.3
Harrison Ingram 5 7.0 50.0 0.0 0.0 0.4 1.4 1.8 0.6 0.2 0.6 0.0 0.4 0.8
Riley Minix 1 6.8 0.0 0.0 0.0 0.0 2.0 2.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0

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