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Derrière le record à 3-points de Stephen Curry, une affaire de famille

NBA – Ce record, que Stephen Curry pourrait établir la nuit prochaine face… à son frère, viendra un peu plus confirmer l’excellence de la famille Curry au niveau du shoot.

1999, Milwaukee. Sur le parquet des Bucks, il « pleut » des paniers à trois points. La franchise du Wisconsin possède dans son effectif deux shooteurs d’exception. Dell Curry d’abord qui, avec près de 48% de réussite de loin, est le plus adroit de la ligue à 34 ans. À ses côtés, une jeune vedette de 23 ans qui aime lui aussi beaucoup artiller : Ray Allen.

Dell Curry n’est pas venu seul à la salle. Ses fils Stephen et Seth Curry, âgés de 11 et 9 ans, participent aussi à la séance de tirs d’avant match. Et leur présence ne passe pas inaperçue. « George Karl les laissait participer au ‘shootaround’. Donc, ils venaient, nous faisions des exercices et ils étaient là avec nous. Et ils tenaient leur rang », décrit Ray Allen.

Ce dernier, à l’époque, n’est que dans sa troisième année dans la grande ligue. Le futur Hall of Famer va progressivement faire du tir à trois points l’une de ses armes principales. Et après 18 saisons NBA, passées entre Milwaukee, Seattle, Boston et Miami, il va s’établir comme le meilleur shooteur à trois points de l’histoire.

Dans l’imaginaire collectif mais également dans les chiffres avec 2 973 paniers primés inscrits. Plus de vingt ans après ces sessions de tirs à Milwaukee, ce record est pourtant sur le point de voler en éclats. Stephen Curry, le bambin à la gueule d’ange avec qui il shootait, va lui voler ce record et ce titre officieux (sans doute déjà détenu depuis quelques années).

Dell Curry n’imaginait pas un tel parcours

Son père avait-il seulement imaginé un tel parcours ? Négatif. « L’autre jour, à Chicago, j’ai vu LaVar Ball au match avec une casquette qui disait : ‘ Je vous l’avais dit ‘ (ndlr : en référence à la réussite de ses fils LaMelo et Lonzo). Eh bien, ma casquette à moi dirait : ‘Je n’en avais aucune idée.’ »

Dell a peut-être pourtant perçu quelques signaux sur le potentiel de son fils. Comme lorsque Stephen, encore bébé, assistait à ses matches depuis son berceau. « Il se réveillait quand le match commençait, restait éveillé tout le long, puis se rendormait quand c’était terminé. »

« Quand j’avais trois ou quatre ans, je me souviens vaguement d’être allé à un match des Hornets, complète son rejeton. Quand j’avais six ans, ils ont battu Boston au premier tour des playoffs et Alonzo (Mourning) avait rentré ce tir depuis la ligne des lancers-francs. Mon père avait fait la remise en jeu. J’ai donc des souvenirs basket marquants. Peut-être qu’en étant dans cet environnement, j’ai développé un amour pour ce sport et une compréhension de la façon dont le jeu était joué. Puis je suis tombé amoureux du tir en regardant mon père. C’était voulu, naturel. »

Copier l’expertise du père

Évidemment que ça aide d’avoir un modèle de père qui a shooté avec plus de 40% de réussite au cours d’une carrière longue de 16 saisons.

« Dell avait un shoot vraiment unique, lâche d’ailleurs Steve Kerr, persuadé que son meneur tient de sa mère, Sonya, pour ses qualités de vitesse. Il shootait en montant, ce qui présente beaucoup d’avantages. Il est plus facile de développer un toucher et un rythme. Steph a toujours été ainsi, en partie parce que durant sa formation, il n’était pas très grand. Il devait donc générer suffisamment de force, il tirait depuis sa hanche. En vieillissant, il a élevé son tir. Je pense que tous les Curry, suivant l’exemple de Dell, tirent en montant avec un rythme, des sensations et une coordination entre l’œil et la main formidables. C’est magnifique à regarder. »

Et c’est impressionnant au niveau statistique. Stephen a ainsi inscrit 2 964 paniers à trois points jusqu’ici, son père 1 245 et son frère 625. De quoi hériter fort logiquement de l’appellation de « famille royale de la NBA », comme l’a formulé Steve Kerr il y a quelques années.

Un « road trip » plein de symboles

La planète basket a aujourd’hui les yeux tournés vers le « roi » Curry qui n’a désormais plus besoin que de dix paniers primés pour effacer le record de Ray Allen. Tout l’enjeu étant de savoir quand aura lieu ce passage de témoin symbolique, alors que les Warriors démarrent un « road trip » à l’Est la nuit prochaine (Sixers, Pacers, Knicks, Celtics et Raptors).

« On peut créer un récit pour chacun des quatre matchs à venir, estime le meneur Curry. Jouer contre Seth (la nuit prochaine à Philadelphie), savoir ce que Reggie (Miller) représentait pour Indiana, évidemment, le Madison Square Garden parle pour lui, et Boston, où Ray a dépassé Reggie sur ce parquet. On trouvera un récit particulier où que ce soit. »

« Il bat ses propres records parce qu’il est le seul à pouvoir le faire, reprend son père. Je ne vois pas qui pourrait les battre. Il n’y aura jamais un autre meneur d’1m60 comme Muggsy Bogues et je ne pense pas qu’il y aura un autre Steph. Rappelez-vous qu’il a encore quelques années devant lui pour améliorer ce record. Il sera toujours capable de shooter même lorsque ses autres qualités commenceront à décliner. Je ne connais pas non plus un autre joueur qui dispose du feu vert que Steph a pour prendre ses tirs aux différents moments d’un match. Je ne peux pas l’imaginer. Pas du tout. Et c’est la parole d’un fan, pas d’un père. »

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