Malgré un sursaut d’orgueil, Boston balaie les Knicks

Trop limités. Privés de Chauncey Billups, les Knicks n’avaient simplement pas les armes pour lutter face à de redoutables Celtics. Pris à la gorge d’entrée puis largement distancés, ils ont toutefois réussi à revenir dans le match, aidés par l’excellente prestation de l’injustement oublié Anthony Carter.

Malgré tout, Doc Rivers et le siens ont contrôlé la fin de rencontre pour s’imposer (101-89) et passer sans encombre ce premier tour des playoffs. Un coup de balai intéressant, même si Shaquille O’Neal n’est toujours pas là.

Miami s’est lui offert un peu de suspense mais il ne fait quasiment aucun doute que Boston affrontera les Floridiens au tour suivant. Les vieux briscards du Massachusetts ne voulaient donc pas faire traîner les choses et une qualification rapide est ainsi une bonne nouvelle, avec la semaine de repos qui va avec.

Rajon Rondo s’impose à nouveau comme le patron

Pourtant, les Knicks se montraient extrêmement agressifs et volontaires d’entrée. Problème : Toney Douglas n’est pas un meneur et les hôtes du jour s’en remettaient aux exploits de Carmelo Anthony pour rester dans le coup. En face, Rajon Rondo régnait, comme il avait pris l’habitude de le faire dans cette série.

En confiance, il mettait même ses tirs à mi-distance et l’écart grimpait, et grimpait encore. Amar’e Stoudemire semblait aller un peu mieux physiquement mais il n’arrivait pas à peser sur le match, mal servi et très bien défendu. En face, Glen Davis réalisait un superbe deuxième quart-temps et les Celtics prenaient le large. 17 points d’avance à la mi-temps.

Anthony Carter réveille finalement les Knicks

Ça augmentait encore et Boston se déconcentrait. Carmelo Anthony allait plusieurs fois dunker en contre-attaque tandis qu’Amar’e Stoudemire semblait retrouver un peu d’efficacité offensive. Mike D’Antoni, qui avait sabordé son équipe en se privant de meneur de métier, se décidait enfin à faire jouer Anthony Carter.

Le vétéran créait une différence instantanée. Rajon Rondo n’avait plus d’espace pour créer et le jeu offensif était mieux organisé. Du coup, New-York revenait. L’écart n’était plus que de 4 petits points au milieu du dernier quart-temps.

Mais les Knicks avaient fourni trop d’efforts pour revenir. Rajon Rondo retrouvait des espaces que la défense adverse lui avait enlevé quelques instants. Il servait Ray Allen et surtout Kevin Garnett, une nouvelle fois intraitable en défense. Et ahurissant de réussite dans ses tirs à mi-distance.

La messe était dite. Boston avance tranquillement vers ce qui sera sans doute un tout autre morceau, en espérant que Shaquille O’Neal soit enfin de retour. New-York peut méditer sur son équipe. Car il reste énormément de boulot.

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