Cette nuit dans leur salle, les 76ers n’ont pas eu de difficultés pour repousser les Raptors. La différence a été faite dans le second quart-temps avec 44 points inscrits par les locaux et une belle adresse derrière l’arc (8/13). Dans cet exercice, Philadelphie a terminé avec un très bon 18/37 pour l’ensemble de la partie.
Ce ratio plaît à Doc Rivers. La saison passée, sa troupe a terminé seulement 26e au classement des équipes qui tentaient le plus leur chance à 3-points (30 tentatives en moyenne pour 11 réussites). Avec 37.4% d’adresse, les Sixers étaient toutefois proches du Top 10 des équipes les plus adroites.
Aujourd’hui, le coach veut que ses joueurs shootent davantage. Ou du moins, qu’ils hésitent moins à dégainer, surtout lorsqu’il s’agit d’un tir ouvert. La consigne vise particulièrement le meilleur sniper de l’équipe et 6e pourcentage de la ligue l’an passé (45%), Seth Curry.
« Je veux qu’il prenne les shoots ouverts, affiche le coach. Je ne veux pas qu’il prenne les tirs contestés mais au début de l’année dernière, il refusait des tirs ouverts. […] Avec une telle arme, il ne faut pas se priver. »
« Plus vous aurez de créateurs, plus vous aurez de tirs à 3-points »
Ce message vaut pour tous les artilleurs de l’équipe comme Danny Green ou Georges Niang. Doc Rivers a d’ailleurs remarqué qu’à la sortie d’un temps-mort cette nuit, l’un d’entre eux, Furkan Korkmaz, s’est retrouvé seul mais a préféré faire la passe. « C’était une bonne passe mais si tu es un shooteur et que tu es ouvert, tu shootes. »
Un réflexe de plus en plus évident dans la ligue d’aujourd’hui où le tir primé représente près de 35% des points inscrits. Mais Doc Rivers ne veut pas en faire une obsession non plus.
« Golden State dominait la ligue au niveau des layups l’année où ils ont gagné. Si vous pouvez aller dans la peinture, vous allez obtenir des 3-points, des layups et tirer avec un pourcentage élevé. C’est ce que je veux. Je me fiche de savoir comment on marque, et je le dis tout le temps : si on prend 50 paniers à 3-points dans un match, ça me va. 50 layups dans un match, ça me va aussi. »
Le technicien n’oublie pas que ces opportunités dépendent également de joueurs capables d’en créer. « Je ne crois pas que les gens fassent le lien entre les deux. Plus vous aurez de créateurs, plus vous aurez de tirs à 3-points. » Un message indirect à Ben Simmons de la part du « head coach » de Pennsylvanie ?