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Coach of the Year : l’année Thibodeau ?

On poursuit notre tour d’horizon des différentes récompenses de fin de saison avec cette fois-ci le trophée du « meilleur coach » ou Coach of the Year, voire même « CoY » pour les intimes.

Rappelons que ces trophées ne concernent que les bilans de la saison régulière.

1 – Tom Thibodeau – Bulls

Le coach rookie des Bulls est l’un des grands favoris pour ce trophée. Arrivé dans une équipe qualifiée dans la douleur pour les playoffs en 2009 et 2010 avec à chaque fois un bilan de 41 victoires pour 41 défaites, il en a fait le leader de la conférence et même de la ligue. Son équipe est solide et cohérente. Sa maîtrise de la défense ne l’a pas empêché de construire des systèmes pointus, et de favoriser le bon mouvement de la balle sur demi-terrain.

Il a su s’adapter à son groupe, autour de son jeune leader Derrick Rose, et rendre cohérent un groupe qui accueillait de nouvelles recrues, dont le All-Star Carlos Boozer. Et lui aussi a dû composer avec un secteur intérieur abonné à l’infirmerie.

2 – Gregg Popovich – Spurs

Pendant les 3/4 de la saison régulière, on a cru que Gregg Popovich et ses Spurs allaient signer une performance historique. 88% de victoire en novembre, 86,6% en décembre, 80% en janvier, 75% en février, avant un vilain 50% en mars et 57% en avril. Mais ils n’étaient pas nombreux ceux qui voyaient en début de saison les papys de Texas caracoler en tête de la ligue de la sorte.

Avec 2 membres de son Big 3 « maison » au delà de 30 ans, il a fallu adapter le jeu. Richard Jefferson mieux intégré, il a su prendre son temps pour faire éclore les talents de ses jeunes (Hill et Blair pour leur 2ème saison, et les rookies Neal et Splitter). Même si ce dernier ne verra probablement pas de nombreuses minutes rapidement en playoffs, tous sont intégrés au système Popovich, et ont déjà montré de belles choses.

Et Pop’ reste un formidable technicien. Pour preuve cette magistrale séquence de jeu pour El Manu, que nous avions décortiquée à l’époque.

3 – Doug Collins – Sixers

 D’une franchise flirtant avec le fond du classement, Doug Collins a fait un groupe qualifié en playoffs, avec de grosses qualités collectives et de coeur. La franchise est ainsi passée de 27 victoires la saison dernière à 41 cette saison. Et il faut surtout remarquer que la composition du groupe n’a quasiment pas changé : dans le 5 majeur, seul Spencer Hawes est venu remplacer Sam Dalembert.

Collins a marqué les esprits cette année par sa capacité à souder son groupe. Chose que n’était pas parvenu à faire son prédécesseur, Eddie Jordan. Il a aussi permis le retour à un très bon niveau de Elton Brand, meilleur marqueur, rebondeur et contreur de son équipe. Face à un groupe très jeune (9 joueurs ont moins de 30 ans, 7 moins de 25 ans), il a su jouer le rôle de mentor et formateur, pour enseigner les bases du métier, alternant rigueur, discipline et écoute. Et tous partagent maintenant, grâce à lui, une qualité : l’envie.

4 – George Karl

Voilà un coach qui a vécu une année mouvementée. Après l’été de la décennie en termes de transferts, et face à la volonté de Carmelo Anthony de ne pas se laisser enterrer seul dans le Colorado, il a dû passer plus de la moitié de la saison avec les rumeurs de transfert de son franchise player, annoncé à New Jersey, New York ou même Houston. Mais en attendant, il fallait jouer les matches tous les soirs. Et de telles rumeurs, c’est un coup à vous pourrir un groupe.

George Karl a su garder son calme et tracer sa ligne. A l’arrivée, son équipe est 5ème de la conférence Ouest. Mais son coup d’éclat est la gestion de l’ère post Anthony. Lorsque ce dernier a joué son dernier match, le 16 février, les Nuggets affichaient un bilan de 32 victoires 25 défaites (56%). Depuis cette date, c’est 18 victoires et seulement 7 défaites (72%). Impressionnant.

5 – Nate McMillan – Trailblazers

C’est l’histoire d’un groupe qui a la poisse, et dont l’occupation principale semble être de faire des allers-retours vers l’infirmerie. Dans des conditions normales, cette équipe ne pourrait se retrouver qu’à un seul endroit : dans les bas-fonds du classement. Mais les Trailblazers ont du coeur, et un coach de talent. Nate McMillan commence à avoir l’habitude : depuis 3 saisons il se joue des blessures pour qualifier son équipe pour les playoffs. Greg Oden, Brandon Roy, Marcus Camby, Joel Przybilla, Nicolas Batum, tous ont fait des séjours plus ou moins long à l’infirmerie cette saison.

Mais Nate McMillan a su aussi gérer un groupe. Un Rudy Fernandez mécontent de son sort. Un Weslew Matthew plein de talent, qu’il faut intégrer sans faire du tort aux piliers. Un Nicolas Batum alternativement titulaire et 6ème homme, et qu’il faut aider à toujours donner le meilleur. Des problèmes relationnels entre Andre Miller et Brandon Roy. Et il a fallu redessiner le jeu avec un ex-franchise player qui ne sera plus jamais au top de ses capacités. Pour tout, cela, impossible de ne pas dire « Bravo »

6 – Erik Spoelstra – Heat

Avant même le début de la saison, Erik Spoelstra a eu les oreilles qui sifflent. Sa capacité à gérer les égos et à permettre au groupe de trouver un équilibre était déjà questionnée, même si en parallèle les mêmes commentateurs voyaient le Heat fleurter avec le record de 72 victoires des Bulls. Au final, ce ne fut ni le pire ni le meilleur. Après un début poussif, les troupes de Spoelstra ont traversé magistralement le mois de décembre, ce qui a fait taire les critiques, au moins un temps. Le Heat finit la saison à la deuxième place de la conférence Est et son dernier mois à 80% de victoires.

Certes, on n’a pas atteint le niveau promis avant le début de la saison, mais il semble bien que chacun ait trouvé l’espace pour s’exprimer. Le collectif n’a pas explosé. Wade, James et Bosh sont capables de bien jouer tous ensemble. Ils sont aussi capables de compenser les défaillances lorsque l’un d’entre eux passe une soirée « sans ». Paradoxalement, l’arme numéro 1 de l’équipe est sa défense.

Durant la dernière partie de la saison, on a même vu coach Spoelstra sortir des systèmes intéressants, ce qui n’était pas donné vu les velléités d’indépendances des joueurs au début de la saison. Au final, le contrat pour la saison régulière est rempli. Et c’est déjà un bon résultat.

Mentions

Lionel Hollins (Grizzlies), Scott Brooks (Thunder), Monty Williams (Hornets) et Frank Vogel (Pacers).

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