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Victor Wembanyama ne veut pas brûler les étapes

Betclic Elite – À l’ASVEL, le phénomène tricolore d’à peine 17 ans (2m19) va pouvoir continuer de progresser en participant notamment à l’Euroligue, avec la NBA « théoriquement » en ligne de mire, en 2023.

Le championnat de France pourrait bénéficier d’une belle exposition cette saison, avec sa collection d’anciens « NBAers » et de joueurs au profil singulier, comme le phénomène Victor Wembanyama. En grand professionnel, le nouvel intérieur de Lyon-Villeurbanne s’est plié au traditionnel exercice du Media Day, organisé par la Ligue Nationale de Basket (LNB).

L’occasion pour lui d’évoquer ce défi inédit qui se présente devant lui, au sein d’un effectif de l’ASVEL plutôt étoffé.

« Ce n’est pas un choix que j’ai pris à la légère de changer de club et de me diriger vers un nouveau milieu. C’est un point très important de ma carrière, je me devais de choisir le meilleur tremplin possible vers le plus haut niveau », nous a-t-il déclaré.

L’Euroligue, une étape nécessaire

Après Nanterre, où il a été formé et où il s’est imposé comme une solide rotation en deuxième partie de saison 2020/21, y affichant une panoplie déjà complète pour son âge (6.8 points, à 44% aux tirs et 37% à 3-points, 4.7 rebonds et 2.0 contres en 17 minutes de moyenne par match), Victor Wembanyama arrive donc dans le Rhône pour découvrir la prestigieuse Euroligue.

La suite logique pour le jeune homme de 17 ans.

« L’Euroligue, c’est une nouvelle expérience, on va voir ce que ça va donner. Je pense que ça devrait bien se passer. D’année en année, j’essaie de monter en niveau. Ça se fera progressivement, mais c’est la continuité logique. Un peu comme l’année dernière, j’espère connaître une progression au fil de la saison. Je sais que je ne mettrais pas 20 points par match dès les premières journées. En championnat, mon but va être de m’affirmer comme un joueur potentiellement dominant. L’an dernier, je n’aurais pas pu faire ça, mais on garde cette logique et cette continuité. Simplement continuer de monter en puissance, de match en match, de saison en saison. »

Victor Wembanyama a aussi profité d’une question sur les attentes grandissantes autour de lui, pour affirmer sa personnalité. Peu importe ce que l’on peut penser de lui ou de son parcours, il tracera sa route.

« J’assiste à beaucoup de discussions et différents avis, notamment au sujet de ce départ, mais aussi de personnes qui attendent certaines choses de moi, sur ma saison et celles à venir. Mais je prends assez de distance par rapport à ça, j’y porte vraiment peu d’attention en fait. Je continue de faire ce que je sais faire, mais ce que l’on dit sur moi ne va pas changer la manière dont je vais travailler ou jouer. Je suis assez détaché de ça », a-t-il poursuivi.

Surdoué même à l’école

Pour l’heure, le très jeune bachelier (options biologie et sciences éco, « mention assez bien », avec un an d’avance) se concentre sur son travail et notamment le développement de sa masse physique, dans l’optique d’être « plus gainé, plus solide » et d’atteindre les 110 kilos dans deux ans (pesé entre 100 et 102 actuellement).

« Il n’y a pas besoin que j’atteigne les 125 kilos ou un poids trop extravagant. Même personnellement, je préfère garder mon agilité et ma vitesse. La prise de poids ne doit pas être trop brusque. Même le jour où, je l’espère, j’arriverai en NBA, je n’aurai pas atteint mon poids maximal et je continuerai de prendre des kilos chaque année. D’ici deux ans, je pense que je pèserai 110 kilos, peut-être un peu plus. »

Victor Wembanyama a également précisé qu’il n’avait demandé aucune garantie à son nouveau coach, TJ Parker : « C’est clair pour le coach, les personnes qui m’entourent et moi : chacun aura le temps de jeu qu’il mérite. Si je suis performant, je jouerai. »

La NBA, un but encore lointain

La logique et la continuité, selon ses expressions, devraient ensuite rapidement le conduire vers la NBA, où le Français suscite, là-bas, déjà beaucoup d’enthousiasme. L’objectif ultime, vis-à-vis duquel il maintient pour l’heure une certaine distance, même s’il a cité volontiers New York comme franchise favorite où il rêverait d’évoluer.

« Théoriquement, mon année de Draft c’est 2023. Mais personne n’a sa place garantie en NBA, on ne sait jamais ce qui peut arriver », nous a-t-il rappelé, avant d’évoquer sa potentielle sélection en tant que N°1. « Que je sois N°1 de Draft ou non, ça ne me trotte pas dans la tête. Je reste indifférent [à ces commentaires]. Moi, mon but sera toujours de donner le meilleur de moi-même, d’être le meilleur joueur possible. Et si je garde cette philosophie, je sais que je réussirai à atteindre mes objectifs. »

Chaque chose en son temps, donc, et Victor Wembanyama n’a pas l’intention de brûler les étapes, alors que l’on peut déjà le considérer en avance sur les temps de passage habituels, lui qui va peut-être jouer ses premières minutes en Euroligue dès vendredi, à seulement 17 ans et demi.

« Je n’ai jamais expérimenté le niveau NBA. Je pense que j’ai encore beaucoup de choses à améliorer avant de l’atteindre. Mais pour l’instant, ce n’est même pas un objectif proche. Comme je l’ai dit, je vais faire les choses dans une certaine continuité. Ça ira plus ou moins vite, mais pour l’instant je n’y suis pas. »

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